Jean Stuart[1] (issu d'Alexandre, 1214-83) était le fils d'Alexandre Stuart de Derneley († 1404) et de sa première femme Marguerite (? ; ou Jeannette Keith). Il épousa en 1391 Elizabeth, fille cadette du comte Duncande Lennox (décapité en 1425). Ils eurent trois enfants :
Alain/Alan Stuart de Derneley, 2e seigneur d'Aubigny († 1439) ; époux de Catherine Seton(en), fille de William Seton[2] et Janet Dunbar, et père de :
John Stewart († 1495), 1er comte de Lennox, époux de Marguerite, fille d'Alexandre de Montgomery et grand-tante de Jacques, et père à son tour de :
Robert Stuart (1522-1586), 6e comte de Lennox, 1ercomte de March
Jean/John Stuart, 6e sire d'Aubigny († 1567), mari d'Anne de La Que(ui)lle d'Epinay († 1579 ; fille de François de La Queuillede Châteauneuf-du-Drac[3] et de sa 2e femme Anne d'E(s)pinay, fille de Jacques d'Epinay d'Ussé et de Segré, lui-même dernier fils de Richard d'Espinayde La Rivière) :
Robert Stuart (1470-† 1544), frère puîné du 2e comte de Lennox, maréchal de France, 5e seigneur d'Aubigny par son 1er mariage avec sa cousine issue de germains Anne Stuart d'Aubigny, épousée en 1504, fille de Bérault ci-après ; puis marié en 2e noces avec Jacqueline, une des filles de François de la Que(u)ille de Châteauneuf-du-Drac ci-dessus et de sa 1re femme Marguerite de Castelnau-Bretenoux-Caylus[4], donc demi-sœur aînée d'Anne de La Queuille d'Epinay ci-dessus : Sans postérité de ses deux unions
Jean Stuart/John Stewart de Darnley, 3e seigneur d'Aubigny († 1482) ; époux de Béatrice d'Apch(i)er et père de :
En 1421, Jean Stuart fait partie des 5 000 à 6 000 Écossais qui ont débarqué à La Rochelle pour prêter main-forte aux Français lors de la guerre de Cent Ans.
Jean Stuart participe à la bataille de Baugé puis à celle de Cravant au cours de laquelle il perd un œil et est fait prisonnier.
« Nostre cher et amé cousin Jean Stuart, seigneur de Darnelé et de Concressault, cosnestable de l'armée écossaise, à nostre prière et requeste, est venu dudit pays d'Écosse, et a amené avec lui grande compagnie de gendarmes, et de trait, en intention et mettant à effet les anciennes alliances des royaumes de France et d'Écosse et à nostre très grand besoin, affaire et nécessité... »
Il donne également 38 mille livres en six mois à Jean Stuart, pour ses bons et loyaux services en faveur de la couronne de France.
La Journée des Harengs
Une dispute éclate entre Jean Stuart et Jean de Dunois. Chacun avait son avis sur l'opportunité de livrer bataille aux Anglais. Jean Stuart voulait combattre à cheval mais le comte de Longueville préférait se battre à pied. Pour finir, chacun a engagé le combat selon sa propre idée. Charles de Bourbon, comte de Clermont, arrive au moment où la dispute éclatait, mais ne broncha pas.
Les Anglais sont sortis de leur retranchement et ont mis en déroute les Français[6]. Beaucoup de capitaines, dont Jean Stuart, son frère Guillaume Stuart, sont morts lors de cette Journée des Harengs à Rouvray-Saint-Denis, le .