En 1958, il participe à la création du Département de Mathématiques de la Facultés des sciences d'Orsay, avec Hubert Delange, Jacques Deny, et devient professeur à Paris-Sud.
Il est le directeur de Progressistes, la revue du Parti communiste français consacrée aux sciences, au travail et à l'environnement[7]. Entré au PCF en 1946, il y restera toute sa vie et participe au comité central du parti de 1979 à 1994. En , il écrit dans L'Humanité : « Les progrès des sciences, les progrès en médecine, tous les progrès auxquels nous pouvons penser traduisent et aggravent les inégalités dans le monde. Ils pourraient être au bénéfice de tous, ils sont d’abord au service des riches et des puissants »[2].
Le a lieu une journée spéciale en hommage à Jean-Pierre Kahane et à son œuvre à l'Académie des sciences[9]. Un autre hommage avait eu lieu de la part de la direction du PCF, les 6 et , à l'Espace Oscar Niemeyer.
Il a épousé Agnès Kaczander le , avec laquelle il a eu trois filles, Geneviève, Françoise et Catherine[10]. Son épouse est décédée en 2014.
Jean-Pierre Kahane, alors âgé de 14 ans, est arrêté par les Allemands lors de la rafle dite "des notables", à la place de son père. Du fait de l'erreur liée son âge, il est libéré et rentre tout seul à Paris[11].
Sur quelques problèmes d'unicité et de prolongement, relatifs aux fonctions approchables par des sommes d'exponentielles, thèse de doctorat, sous la direction de Szolem Mandelbrojt, Faculté des sciences de Paris, 1954.
↑« Entretien avec Jean-Pierre Kahane », Revue pour l'histoire du CNRS, no 12, (lire en ligne).
↑Michèle Artigue, « Jean-Pierre Kahane : un mathématicien dans la réflexion et l'action au service de l'enseignement des mathématiques », Bulletin de l’APMEP, nos 525-526, , p. 11-16 (lire en ligne, consulté le ).