Jean-Pierre Bourguignon est ancien élève de l’École polytechnique (X1966) et docteur ès sciences (1974). Dans le cadre des événements de il anime, avec son condisciple Yves Bamberger, le courant réformiste qui porte un programme de modernisation (contenu de l’enseignement, organisation des études, fonctionnement de l'École)[1].
Il enseigne le calcul variationnel à l'École polytechnique de 1986 à 1994 puis la relativité générale jusqu'en 2012, où il est remplacé par Jérémie Szeftel[3].
De 2007 à 2011, il préside le comité d'éthique du CNRS[4].
Le , il est nommé président du Conseil européen de la recherche[5] (ERC), un poste qu'il a occupé jusqu'au 31 décembre 2019[6]. Il est rappelé pour être président par intérim depuis fin juillet 2020.
Jean-Pierre Bourguignon, Calcul variationnel, Palaiseau, Éditions de l'École polytechnique, , 328 p. (ISBN978-2-7302-1415-5, lire en ligne)
Vulgarisation mathématique
Il a également travaillé à des films documentaires mathématiques, comme Tambour – que dis-tu ? il reçoit en 1987 un prix lors du Festival international du film de science de Palaiseau. Il est également l'auteur avec François Tisseyre du film The New Shepherd's Lamp. Il a été commissaire de l'exposition Mathématiques, un dépaysement soudain à la Fondation Cartier pour l'art contemporain en 2011. Il a contribué au film Comment j'ai détesté les maths d'Olivier Peyon en 2013.
↑Emmanuel Grison, « L’ouragan », Bulletin de la Sabix. Société des amis de la Bibliothèque et de l’Histoire de l'École polytechnique, no 46, , p. 31–50 (ISSN0989-3059, DOI10.4000/sabix.937, lire en ligne, consulté le ).