Né Jean-Louis Bunel du nom de sa mère avant de prendre, vers l'âge de trois ans, celui de son beau-père[1],[2], Jean-Louis Ezine grandit à Lisieux et Houlgate en Normandie[3]. Il est pensionnaire au collège de Livarot de 1959 à 1963[4] puis fait des études littéraires et de philosophie. Alors qu’il est étudiant à Caen, il débute dans le journalisme comme pigiste à l’hebdomadaire Pays d'Auge-Tribune[5].
Jean-Louis Ezine intègre la rédaction de Pif Gadget[3]. En 1972, il devient critique littéraire aux Nouvelles littéraires, journal dont il devient rédacteur en chef et directeur littéraire, puis entre en 1984 au Nouvel Observateur jusqu'à sa retraite en 2018[6],[3]. Il a également collaboré à L'Express et, depuis 2020, à la revue du Chasse-Marée[7]. Son travail de critique littéraire l'amène à côtoyer plus particulièrement Aragon, Cioran, Le Clézio et Modiano, écrivains dont il devient un « confident »[3].
Jean-Louis Ezine a tenu à partir du [8] une chronique quotidienne de trois minutes sur France Culture — prenant la forme d'un billet d'humeur humoristique et souvent caustique[9] —, dans les émissions matinales successives de la station : Culture matin, Tout arrive !, Pas la peine de crier, puis La Matinale ; le , il livre sa 5 651 e et dernière chronique[10] après leur arrêt décidé par la radio. Il est également membre de la tribune littéraire du Masque et la Plume sur France Inter — dont il est un pilier, et l'un des intervenants au ton le plus singulier[6] tout à la fois « espiègle et malicieux »[3] —, depuis le début des années 1990 jusqu'en 2018. Il fait son retour dans cette émission le [11].
Jean-Louis Ezine vit à Pontault-Combault[3]. Il est par ailleurs un passionné de cyclisme, qu'il pratique en club[4], et sur lequel il a écrit de nombreux articles ou tenu des chroniques notamment lors du Tour de France pour Le Quotidien de Paris[3].