Il est le représentant du ministre français des finances lors de la Conférence franco-soviétique de 1927[1]. Il se révèle un spécialiste du veto contre les rapports économiques avec l'URSS[2].
Il est directeur-adjoint de la directeur du mouvement général des fonds, puis directeur général de la comptabilité publique de 1934 à 1935, et enfin directeur général des contributions directes de 1935 à 1937[3].
Il négocie la dette de guerre allemande pour le compte du gouvernement. Il est partisan d’une dette qui épargne les allemands. Il a vécu la première guerre mondiale dans les tranchées et il est convaincu qu’une dette trop importante conduirait à la seconde guerre mondiale. À l’annonce de celle-ci, il meurt d’une leucémie foudroyante.
↑Joel Blatt, The French Defeat Of 1940: Reassessments, 1997
↑Anne Lacroix-Riz, Le choix de la défaite: Les élites françaises dans les années 1930,
↑Frédéric Tristram, Une fiscalité pour la croissance: La direction générale des Impôts et la politique fiscale en France de 1948 à la fin des années 1960, 2005