Yves Bréart de Boisanger devient inspecteur des finances en 1920. Il est nommé directeur du Mouvement général des fonds en 1933, puis directeur général des Contributions indirectes l'année suivante.
En juin 1937, Boisanger devient chef de cabinet du ministre des Finances Georges Bonnet. Le 20 juillet il est nommé deuxième sous-gouverneur de la Banque de France et, trois mois plus tard, premier sous-gouverneur.
Le , Yves de Boisanger remplace au poste de gouverneur Pierre-Eugène Fournier, dont les relations avec Yves Bouthillier, ministre des finances du régime de Vichy, n’ont jamais été bonnes.
Ce dernier ne se sentant sans doute ni qualifié pour, ni même désireux de continuer à mener la délégation spéciale française pour les questions économiques auprès de la Commission allemande d'armistice, désigne le , Yves de Boisanger pour la présider. Celui-ci n’est pas nommé es-qualités mais bien à titre personnel.
Malgré la réquisition par les nazis de cet or, la Banque de France ne cessera de se reconnaître débitrice de la Banque nationale de Belgique et refusera l'indemnisation en Reichsmarks par Berlin.
Le , le Conseil d’État finit par annuler le décret de révocation de 1944 ainsi que la décision de refuser le traitement. Un décret du réintègre Boisanger dans les cadres de l’Inspection générale des finances à compter du et le met d’office à la retraite.
↑Pour plus de détails sur la commission d'épuration des personnels de la Banque de France compromis durant cette période, lire [PDF] Cahiers anecdotiques de la Banque de France, n° 6, mai 1999.