Henry Bizot démissionne en 1930[4] de l'inspection des finances pour entrer, comme secrétaire général adjoint, au Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP)[2],[5]. Il en est nommé secrétaire général en 1932 [6].
Henry Bizot est choisi pour présider le nouvel ensemble et est ainsi le premier président de la BNP, à partir de 1966. Il réussit à assurer la fusion des équipes, et la réussite du démarrage de la nouvelle grande banque[2],[11]. Assisté par Pierre Ledoux, il édifie un groupe bancaire, à l'image des groupes s'édifiant en France à cette époque dans les autres domaines[12]. Le groupe BNP s'affirme bien géré, rapide à agir, avec une bonne intégration des équipes et des services, une synergie accomplie, et l'affirmation d'une image de marque[13]. Cette fusion réussie devient un cas d'école[14].
Atteint par la limite d'âge fin 1970, il quitte ses fonctions en 1971. Il en est ensuite président d'honneur[2],[11].
« Bizot (Henry) », dans Who's Who in France, 1973-1974, Paris, Jacques Lafitte, 1973 ; et autres éditions.
« Henry Bizot », dans le Nouveau dictionnaire national des contemporains 1961-1962, tome 1, J. Robin, Paris, 1961.
Félix Torres, Banquiers d'avenir : des comptoirs d'escompte à la naissance de BNP Paribas, Albin Michel, 2000, p. 66, 80, 82-84.
Michel Margairaz, Dictionnaire historique des inspecteurs des Finances 1801-2009 : Dictionnaire thématique et biographique, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 1131 p. (ISBN978-2-8218-3703-4 et 2-8218-3703-8, lire en ligne), p. 59, 741, 744.
↑François Bloch-Lainé, Claude Gruson, Hauts fonctionnaires sous l'Occupation, Odile Jacob, 1996, p. 173.
↑Claire Andrieu, La banque sous l'Occupation : paradoxes de l'histoire d'une profession : 1936-1946, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1990, p. 262.
↑Renée Bédarida, François Bédarida, Témoignage chrétien, 1941-1944: les armes de l'esprit, Éditions ouvrières, 1977
↑Nouveau dictionnaire national des contemporains 1961-1962, tome 1, J. Robin, Paris, 1961, p. 135.
↑ ab et cPierre Ledoux, Journal imprévu d'un banquier: une aventure, un métier, 1943-2000, Odile Jacob, 2001, p. 147, 151, 170-171.