Ivan Mrkić devient chef adjoint du Département des activités multilatérales, ce qui lui vaut de participer aux réunions de l'Assemblée générale des Nations unies et de faire partie des délégations aux conférences internationales sur la sécurité et le désarmement et, notamment, aux conférences sur l'utilisation non pacifique de l'énergie nucléaire et sur l'interdiction des armes chimiques. Il est également membre de la délégation yougoslave à la Neuvième conférence des pays non alignés qui se tient à Belgrade en 1989.
De 1990 à 1992, il est « ministre conseiller » (en serbe : ministar savetnik) de la mission de la République fédérative socialiste de Yougoslavie auprès de la Communauté économique européenne (CEE) à Bruxelles et participe aux conférences sur l'ex-Yougoslavie à La Haye et à Bruxelles. À son retour à Belgrade, en 1992, il devient chef de cabinet de Dobrica Ćosić, le premier président de la République fédérale de Yougoslavie[1].
De 1993 à 1999, Ivan Mrkić, diplomate, est chargé d'affaires à Nicosie ; cette mission lui vaudra parfois d'être considéré comme « le gardien du trésor de Slobodan Milošević à Chypre »[2]. En 1999, il est élevé au rang d'ambassadeur et, en 2000, après avoir rejoint Belgrade, il devient chef adjoint du Département des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères puis, de 2001 à 2004, il dirige le département, d'abord pour la République fédérale de Yougoslavie puis pour la Serbie-et-Monténégro. Au début de 2004, il est élu au groupe des « ambassadeurs chargés de missions spéciales et ad hoc » et, en 2005, il préside la Commission nationale pour la mise en œuvre de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC)[1].
Immédiatement après son élection au ministère, il annonce qu'il n'y aura aucun changement dans la politique étrangère de la Serbie, reprenant ainsi à son compte les fondements de cette politique : la préservation de l'intégrité territoriale, la souveraineté du pays et la priorité que constitue l'intégration de la Serbie dans l'Union européenne[5].
Après la crise gouvernementale de l'été 2013, le , il est reconduit dans ses fonctions[1].
Vie privée
Ivan Mrkić est marié et père de deux enfants. Il parle anglais et français[1].