Indicatif musical d'émission de radio ou télévision en France
Depuis l'origine de la radio et de la télévision, la plupart des programmes diffusés débutent par un indicatif musical permettant à l'auditeur d'identifier très rapidement l'émission de radio qu'il écoute ou l'émission de télévision qu'il regarde.
Cet article est relatif aux indicatifs musicaux d'émissions françaises. Les compositions musicales des indicatifs sont le plus souvent issues d'œuvres préexistantes (chanson, œuvre de musique classique...). L'« indicatif », terme retenu par l'Institut national de l'audiovisuel (INA) dans le classement des archives radio-télévisées, est généralement inclus dans le « générique », court passage en début et en fin d'émission précisant les noms des responsables de l'émission. Lorsque l'indicatif est très court, on emploie parfois le terme « jingle ».
Pour chacun des indicatifs explicités dans cet article, tant pour les émissions de radio que de télévision, des informations sont données, notamment l'origine de sa composition, son auteur et une référence permettant son écoute. Lorsque l'indicatif est issu d'une œuvre de musique classique, une référence à un extrait de l'œuvre d'origine est en outre indiquée à titre encyclopédique.
Radio
Indicatifs de stations de radio
Les indicatifs du top horaire de France Info, avant et après le 27 août 2007.
« Pour ceux qui aiment le jazz », émission de Frank Ténot (Europe I) et Daniel Filipacchi : Camp Meetin' de Don Wilkerson (1960) plus, dans le désordre, Blues March for Europe N° One, Moanin' et It's only a paper moon par Art Blakey's Jazz Messengers. Senor Blues par Horace Silver puis All About My Girl de Jimmy McGriff.
Salut les copains : le premier indicatif a été Rat Race, de Count Basie. Daniel Filipacchi était déjà le co-animateur d'une autre émission culte d'Europe no 1, Pour ceux qui aiment le jazz, d'où le choix de ce morceau. Lui a succédé Last Night, instrumental des Mar-Keys. * Hit parade d'Europe 1 (1978) : Oxygène de Jean-Michel Jarre.
Les Chemins de la philosophie, émission présentée par Adèle Van Reeth depuis 2017 (France Culture, depuis 1971) : Les Vacances de Monsieur Hulot, Quel temps fait-il à Paris de Jacques Tati.
« Patrimoine classique », émission animée par Francis Drésel : Invention à deux voix no 1 en ut M BWV 772 de Jean-Sébastien Bach ;
« Radio classique lycéens », émission animée par Laure Mézan : rondeau de la suite de ballet Les Biches de Francis Poulenc ;
« Tous classiques », émission animée par Élodie Fondacci : La Vie brève : Interlude et danse de Manuel de Falla ;
« Un déjeuner en musique » : On The Town, 3 Dance Épisodes: Times Square : 1944 (Allegro) de Leonard Bernstein ;
« Un Dîner en musique » : Variation, extrait du Pavillon d’Armide de Nicolas Tcherepnine ;
« Un réveil en musique », émission animée par Denisa Kerschova : Humoresque no 7, op. 101 no 7 d'Antonín Dvořák ;
« Vos après-midi classiques », émission animée par Denisa Kerschova : Scherzo fantastique, op.25 de Josef Suk ;
« Vos soirées classiques », émission animée par Laure Mézan : Étude, op. 76 no 2 (arrangement de Börje Sandquist) de Jean Sibelius.
Emissions en 2020, mise à jour en 2022
Les intitulés des indicatifs sont précisés sur le site de Radio Classique [2] :
« Bande à part », émission animée par Guillaume Durand : Bach/Jacques Loussier, Fantasie en ut minor, BWV 906, arrangement jazz ;
« Conversations d’un enfant du siècle chez Lapérouse », émission animée par Frédéric Beigbeder : Misty, de Errol Garner, interprété par l’Errol Garner Trio ;
« Demandez le programme », émission animée par David Abiker : Grünfeld, Paraphrase sur La Chauve-Souris de J. Strauss (Jean-Yves Thibaudet) ;
« Le grand concert du dimanche soir » et « Le grand concert du samedi soir », émissions animées par Francis Drésel : Walt Whitman Ouverture de Gustav Holst dans l'interprétation de J-A. Falletta dirigeant l'Orchestre d'Ulster ;
« Les petits matins de Radio Classique » : Danse allemande D.366 de Franz Schubert dans l'interprétation de Vladimir Ashkenazy ;
« Les variations », émission animée par Francis Drésel : arrangement pour violoncelle et guitare de l'étude op. 76 no 2 de Jean Sibelius dans l'interprétation de Jian Wang et Göran Söllscher ;
Attente (avant la mire) : à l'écran, le texte TELEVISION FRANCAISE agrémenté d'un pseudo-reflet, accompagné pour le son du Carnaval romain d'Hector Berlioz. À l'époque, l'heure était donnée par un réveil de forme rectangulaire, remis à l'heure manuellement à partir de l'horloge parlante avant sa présentation.
En 1959, premier indicatif publicitaire sonore français, sur la chaîne de la RTF : utilisé pour annoncer le début ou la fin des programmes[Note 1], il se présente sous la forme d'un atome stylisé, sur la Fanfare pour le carrousel royal de Jean-Baptiste Lully[6] sur une orchestration de Jacques Chailley[7].
Histoires sans paroles : musique créée par Jean Wiéner en 1964, sur la base d'une musique originale de Joseph M. Daly, intitulée Chicken Reel (1910, paroles de Sam Marley), thème repris en 1946 par Leroy Anderson pour sa composition Chicken reel[30].