Après sa rencontre avec Maurice Béjart, il compose ses premières œuvres qui seront créées au Théâtre des Champs-Élysées et diverses chorégraphies de Norbert Schmucki, dont Aor, une commande du Ministère de la Culture, créée au Palais Garnier qu'il co-signe avec Jean-Michel Jarre pour la partie électronique, lui composant la partie symphonique.
« Je voudrais aider à créer la musique de notre époque. J’aime écrire pour un ballet parce que c’est merveilleux d’allier le geste au son. Je souhaite pouvoir un jour mettre en scène une de mes œuvres et aussi participer à son exécution. Je souhaite aussi écrire de la musique de films. Quant à la musique pop, elle m’intéresse prodigieusement. Mais il arrive que le son électronique soit froid. J’essaye de le réchauffer en lui apportant des données spirituelles » explique-t-il en 1970 au moment de la parution de Logos[1].
Igor Wakhévitch s'établit en Inde où il réside de façon permanente pendant de très nombreuses années[évasif]. En Inde (dans le sud) il continue à composer auprès d'artistes Indiens pour la danse, le théâtre, et pour des méditations collectives. À la suite du décès de sa mère en Inde en 2003, Igor Wakhévitch vit entre l'Inde et l'Europe.
En 2006, de retour en Europe, il compose Ahata-Anahata[3] : un album microtonal en intonation juste basé sur le Système Semantic, que lui commande la Fondation Alain Daniélou. Puis en 2007, il fonde en Suisse Teental Recitals, une agence artistique consacrée exclusivement à la musique classique Indienne.
Toute la discographie d'Igor Wakhévitch a été publiée par EMI-Pathé Marconi, ainsi qu'un album, Hathor, produit par Philippe Constantin et publié par Atlantic Records sous label WEA Filipacchi Music.
Fractal Records fête l'anniversaire des 25 ans de l'arrivée en Inde d'Igor Wakhévitch en publiant le coffret de 6 CD Donc... incluant les six albums publiés par EMI et Atlantic Records : Logos (1970), Docteur Faust (1971), Les Fous d'or (1973) Hathor (1974), Nagual (1977), Let's Start (1979).
Discographie
Logos (Rituel sonore) (1970)
Docteur Faust (1971)
Être Dieu (1974)
Hathor (Liturgie du souffle pour la résurrection des morts) (1974)
↑ ab et cRené Quinson, « Igor Wakévitch présente présente « Logos ». La musique pop doit atteindre une dimension spirituelle cosmique », Combat : organe du Mouvement de libération française, , p. 8 (lire en ligne)