Fiorillo est né à Naples, Italie. Son éducation musicale a été encouragée par le ComteOtto Ferdinand von Traun, qui lui a permis d'étudier au Conservatoire de Naples, où il a été l'élève de Leonardo Leo et de Francesco Durante[1]. Sa carrière a commencé avec l'opéra L'egeste, créé à Trieste en 1733. Un autre opéra, Il vincitor di se stesso, a été représenté en 1741 à Venise, et Fiorillo s'est présenté lui-même comme un compositeur d'opéra aussi bien à Milan qu'à Padoue[1]. Au cours des années 1740, il a fait plusieurs tournées européennes en tant que membre de l'ensemble de Phillip Nicolini, spécialisé dans le théâtre pour enfants (Teatro dell'Opera Pantomima dei Piccolo Hollandesi di Nicolini)[1]. Fiorillo a été engagé comme compositeur. En 1749, il se trouve avec Nicolini à Brunswick, à la cour de Charles Ier de Brunswick-Wolfenbüttel. Fiorillo est devenu compositeur de la cour en 1750, et Nicolini est devenu le directeur des théâtres de la cour. En 1762, Fiorillo a été engagé par Frédéric II de Hesse-Cassel à sa cour à Cassel. Il a rehaussé de manière significative la qualité de l'opéra à la cour de Cassel[1]. Ingazio Fiorillo a pris sa retraite en 1779, et est décédé à Fritzlar, Allemagne. Il est le père de Federigo Fiorillo (1753 - 1823)[2], qui a été violoniste et compositeur, surtout connu pour un ensemble d'études, et de Johann Dominicus Fiorillo (1748-1821), peintre et historien de l'art.
Œuvres
Fiorillo a composé la majorité de ses œuvres lors de son séjour à Brunswick. Sa production comprend des opéras, des intermèdes et de la musique de scène pour la ensemble de Nicolini. Son style de composition est similaire à celui de Johann Adolph Hasse, avec une évidente invention mélodique et une expression dramatique concentrée dans les parties vocales. Les interventions instrumentales dans ses compositions sont réduites au minimum.
Opéras
L’Egeste (Carlo Pagani Cesa), melodramma per musica (1733 Trieste)
Lucio Vero (Apostolo Zeno), dramma per musica (1756 Brunswick); tiré de Vologeso
Nitteti (Pietro Metastasio), dramma per musica (1758 Brunswick)
L’Ifigenia (Librettiste inconnu); dramma per musica (1759 Brunswick); Pasticcio avec la musique de Fiorillo, Baldassare Galuppi et des compositeurs inconnus
Ipermestra (Pietro Metastasio), dramma per musica (1759 Brunswick)