Ce titre fait référence à l'origine au roman Sur la route de 1957, de l'écrivain américain Jack Kerouac[3], et à l'album The Genius Hits the Road (Le Génie prend la route) de 1960, de Ray Charles (surnommé The Genius, Le Génie, depuis son tube What'd I Say de 1959).
Le thème des paroles de la chanson fait echo à la vie d'artiste personnelle de Ray Charles, et à ses conflits de couple avec sa seconde épouse de l'époque, la choriste Della Robinson[4] (épousée en 1955, avec qui il a 3 enfants) au sujet entre autres de son désir de vouer sa vie à sa carrière d'artiste en tournée internationale perpétuelle sur les routes du monde entier, aux dépens de ses succès artistiques et financiers incertains irréguliers, et de ses addictions aux stupéfiants... (conflit qui lui inspire déjà son précédent succès international Unchain My Heart (libère mon cœur, de 1961).
La chanson est enregistrée sous forme de conversation conflictuelle parlé-chanté de rupture de couple entre Ray Charles et The Raelettes (son chœur de choristes fondé par Margie Hendrix(en), avec qui il entretient une relation amoureuse durant ses tournées, et avec qui il a un fils Charles Wayne) accompagné de son big bandjazz, et de lui-même au piano « Prends la route Jack et ne reviens plus jamais. Que dis-tu ? Oh Femme, oh Femme, ne me regarde pas de haut, tu es la vieille femme la plus mesquine que j'aie jamais vue. Ne reviens plus jamais, Hé, que dis-tu ? ne reviens plus jamais, je ne t'ai pas compris, tu ne peux pas vouloir dire ça. Oh, ne me traite pas comme ça... ».
Ce standard de jazz est réédité de nombreuses fois avec succès par Ray Charles durant sa longue carrière, entre autres sur les rééditions de l'album The Genius Hits the Road de 1997 et 2009, et repris par de nombreux interprètes dont :
1961 : Richard Anthony, traduit pour l'occasion en français en : Fiche le camp, Jack
1961 : Monica Zetterlund, version suédoise avec comme titre Stick iväg Jack, paroles de Beppe Wolgers.