Herbert Seifert

Herbert Seifert
Herbert Seifert (coll. MFO).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
HeidelbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Bergfriedhof de Heidelberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Herbert Karl Johannes SeifertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeurs de thèse
William Threlfall (en), Bartel Leendert van der WaerdenVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Herbert Karl Johannes Seifert (1907-1996) est un mathématicien allemand, connu pour ses travaux en topologie.

Biographie

Seifert est écolier et collégien à Bautzen puis, à partir de 1926, étudiant à l'université technique de Dresde, où il suit un cours de topologie de William Threlfall (de). C'est le début de sa carrière dans ce domaine et de son amitié durable avec Threlfall. En 1928-1929, il séjourne à l'université de Göttingen, où travaillent des topologues comme Pavel Alexandrov et Heinz Hopf.

Il passe un premier doctorat en 1930 puis, à l'université de Leipzig, un second en 1932[1], sur les variétés qu'on nomme par la suite les fibrés de Seifert.

Seifert continue de collaborer et publier avec Threlfall.

En 1935, Seifert est affecté à l'université de Heidelberg pour remplacer Heinrich Liebmann (de), professeur juif renvoyé. Pendant la Seconde Guerre mondiale il est volontaire pour un poste de chercheur à l'Institut für Gasdynamik de la Luftwaffe à Brunswick. Après-guerre, Seifert est l'un des rares professeurs allemands en lesquels les Alliés avaient confiance, lors de la dénazification.

En 1948-1949, Seifert est invité par Marston Morse à l'Institute for Advanced Study à Princeton. Le , rentré en Allemagne, il épouse Katharina Korn.

Il prend sa retraite en 1975. Il a dirigé entre autres les thèses d'Albrecht Dold, Dieter Puppe et Horst Schubert[1].

Seifert est membre de l'Académie des sciences de Heidelberg et de celle de Göttingen. En 1992, il devient membre d'honneur de la Deutsche Mathematiker-Vereinigung.

Sélection de publications

  • « Konstruktion dreidimensionaler geschlossener Räume », Berichte Sächs. Akad. Wiss., 1931 (thèse)
  • « Topologie dreidimensionaler gefaserter Räume », Acta Mathematica, 1933 (2e thèse)[2]
  • « Verschlingungsinvarianten », Sitzungsber. Preuß. Akad. Wiss., vol. 16, 1933, p. 811-828 (thèse d'habilitation, soutenue en 1934)
  • avec W. Threlfall : Lehrbuch der Topologie (en), Teubner, 1934[2]
  • avec W. Threlfall : Variationsrechnung im Grossen, Teubner, 1938[3]
  • avec W. Threlfall : Topologische Untersuchungen der Diskontinuitätsbereiche endlicher Bewegungsgruppen des dreidimensionalen sphärischen Raumes 1 et 2, Math. Annalen, 1931 et 1933
  • « Über das Geschlecht von Knoten », Math. Annalen, 1935 [lire en ligne]
  • « Die hypergeometrischen Differentialgleichungen der Gasdynamik », Math. Annalen, 1947/9 [lire en ligne]

Notes et références

(en)/(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Herbert Seifert » (voir la liste des auteurs) et en allemand « Herbert Seifert » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) « Herbert Karl Johannes Seifert », sur le site du Mathematics Genealogy Project.
  2. a et b (en) « H. Seifert & W. Threlfall: A Textbook of Topology and H. Seifert: Topology of 3-Dimensional Fibered Spaces ».
  3. (de) Sumner Byron Myers (de), « Review: Variationsrechnung im Grossen (Theorie der Marston Morse) by H. Seifert and W. Threlfall », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 46, no 5,‎ , p. 390 (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes