Un cas particulier essentiel est celui où U1∩U2 est simplement connexe : π1(U1∪U2,x) est alors le produit libre π1(U1,x)∗π1(U2,x) des groupes fondamentaux de U1 et U2.
Par exemple, un tore percé d'un trou est homéomorphe à la réunion de deux cylindres d'intersection simplement connexe. Le théorème de van Kampen montre que son groupe fondamental est ℤ∗ℤ, c'est-à-dire le groupe libre sur deux générateurs. De façon similaire, le groupe fondamental du plan projectif est le groupe à deux éléments.
Cas de deux sous-espaces fermés
Le théorème énoncé ci-dessus reste valide si U1, U2 et U1∩U2 sont des sous-espaces fermés connexes par arcs[6].
Soient V1, V2 des sous-espaces fermés connexes par arcs qui admettent des revêtements simplement connexes, ainsi que leur intersection, et soit x un point commun à ces deux fermés. Alors le groupe fondamental de V1∪V2 en x est égal à la somme amalgamée des groupes fondamentaux de V1 et V2 en x au-dessus de celui de leur intersection :
↑Régine et Adrien Douady, Algèbre et théories galoisiennes [détail des éditions], 2e éd., p. 252 (la somme amalgamée était appelée produit libre amalgamé dans le tome 2 de la première édition).