Comme tous les sous-marins de classe Amphion, le HMS Anchorite avait un déplacement de 1 360 tonnes à la surface et de 1 590 tonnes lorsqu’il était immergé. Il avait une longueur totale de 89,46 m, un maître-bau de 6,81 m et un tirant d'eau de 5,51 m. Le sous-marin était propulsé par deux moteurs diesel à huit cylindresAdmiralty ML développant chacun une puissance de 2 150 ch (1 600 kW). Il possédait également quatre moteurs électriques, produisant chacun 625 ch (466 kW) qui entraînaient deux arbres d'hélice[2]. Il pouvait transporter un maximum de 219 tonnes de gazole, mais il transportait habituellement entre 159 et 165 tonnes[2].
Le sous-marin avait une vitesse maximale de 18,5 nœuds (34,3 km/h) en surface et de 8 nœuds (15 km/h) en immersion[3]. Lorsqu’il était immergé, il pouvait faire route à 3 nœuds (5,6 km/h) sur 90 milles marins (170 km) ou à 8 nœuds (15 km/h) sur 16 milles marins (30 km). Lorsqu’il était en surface, il pouvait parcourir 15200 milles marins (28 200 km) à 10 nœuds (19 km/h) ou 10500 milles marins (19 400 km) à 11 nœuds (20 km/h). Le HMS Anchorite était équipé de dix tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm), d’un canon naval QF de 4 pouces Mk XXIII, d’un canon de 20 mm Oerlikon et d’une mitrailleuse Vickers de .303 British. Ses tubes lance-torpilles étaient montés à la proue et la poupe, et il pouvait transporter vingt torpilles. Son effectif était de soixante et un membres d’équipage[2].
Le , Le HMS Anchorite, qui était membre du 4th Submarine Squadron basé à Sydney, a heurté un rocher inconnu dans le golfe de Hauraki au large d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, à une profondeur de 110 pieds (34 m). L’incident n’a fait aucun blessé. Le commandant du sous-marin, le capitaine de corvette W. L. Owen, a été blanchi de tout blâme pour l’incident lors de la cour martiale qui en a résulté[8],[9]. La roche est maintenant connue sous le nom de Anchorite Rock sur les cartes marines de la région. Elle se situe à une profondeur de 16 m, par 36° 26′ S, 175° 08′ E[10],[11],[12],[13].
↑Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
(en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN978-1-86176-281-8).
(en) Raymond V. B. Blackman, Jane's Fighting Ships 1962–63, London, Sampson Low, Marston & Co., Ltd., (OCLC973779053).
(en) Mike Critchley, British Warships Since 1945: Part 2, Liskeard, UK, Maritime Books, (ISBN0-9506323-6-8).