Après avoir relevé les peintures du Tassili du Hoggar en 1956–1957, Henri Lhote entreprend en 1959 de faire l'inventaire des gravures de l'Oued Djerat, découvertes en 1932.
À la fin des années 1990 et années 2000, de nouvelles études suscitées par les déclarations d'un ancien membre de l'équipe archéologique d'Henri Lhote, ont mis en doute l'authenticité d'une partie des œuvres, qui seraient des faux réalisés lors des fouilles, sans que Lhote soit informé[3].
Les gravures rupestres de Tin Taghirt
Le site de Tin-Taghirt se trouve dans le Tassili n'Ajjer entre les villes de Dider et Iherir[4].
Autruche.
La « gazelle au repos ».
La même, reproduite sur le billet algérien de mille dinars (environ quatre euros en 2022).
↑D'après Henri J. Hugot, Le Sahara avant le désert, éd. des Hespérides, Toulouse 1974 ; (en) Rushdi Said, The Geological Evolution of the River Nile, Springer, , p. 59 ; Gabriel Camps, « Tableau chronologique de la Préhistoire récente du Nord de l'Afrique : 2-e synthèse des datations obtenues par le carbone 14 » in : Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 71, no 1, Paris 1974, p. 261-278 et Jean Gagnepain.
Sources utilisées pour la rédaction de cet article :
Vaufrey (Raymond), Préhistoire de l'Afrique, tome II, Au nord et à l'est de la grande forêt, Tunis, Service des Publications et échanges de l'Université de Tunis, 1969 (372 p.), p. 153–154.
Lhote (Henri), Les gravures rupestres de l'Oued Djerat (Tassili-n-Ajjer), Mémoires du Centre de Recherches Anthropologiques, Préhistoriques et Ethnographiques, SNED, Alger, 1976 (2 tomes, 830 pages et nombreuses planches).
Sapiens, une brève histoire de l’humanité, par Yuval Noah Harari