Durant le championnat du monde de Formule 1 1966, le titre se joue principalement entre quatre pilotes. Le Français Jean-Pierre Sarti, chez Ferrari, a déjà remporté le championnat deux fois mais approche de la fin de sa carrière. L'Américain Pete Aron (d'abord chez Jordan puis chez Yamura) tente de renouer avec le succès et de faire oublier sa réputation de pilote imprudent et de second rang. Le Britannique Scott Stoddard, de l'écurie Jordan, se remet péniblement d'un violent accident qui lui a laissé plusieurs séquelles. Il est aussi dans une période compliquée avec un mariage qui bat de l'aile. Enfin, le charismatique et arrogant italien Nino Barlini, est second pilote chez Ferrari. Cet ancien champion de moto est promis à un bel avenir en Formule 1. Quelques femmes « gravitent » dans ce monde masculin. Bien qu'étant marié, Jean-Pierre Sarti entretient une liaison avec la journaliste américaine Louise Frederickson, pourtant peu intéressée par le sport automobile. Pete Aron a quant à lui une brève relation avec Pat, la femme de son coéquipier chez Jordan, Scott Stoddard.
Fiche technique
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Le réalisateur John Frankenheimer avouera plus tard qu'il avait à l'époque le choix entre un film dans la veine de Grand Hotel (1932) et un film comme Pilote d'essai (1938). Il a choisi le second[3].
Le film s'inspire de la réalité pour certains éléments du scénario. John Frankenheimer explique que le personnage de Pat Stoddard s'inspire de Louise Collins, une actrice mariée au pilote britannique Peter Collins, tué en course en 1958, seulement un an après leur mariage[4][réf. à confirmer].
Attribution des rôles
Le rôle principal de Pete Aron est initialement proposé à Steve McQueen, grand passionné d'automobile. Après un rendez-vous avec le producteur Edward Lewis, l'acteur ne rejoint finalement pas le projet. Au passionné de sport automobile, Paul Newman sera un temps envisagé. Le rôle reviendra alors à James Garner. Apparemment, Steve McQueen en voudra beaucoup à James Garner, l'un de ses amis et proches voisins. Il ne lui adressera plus la parole pendant plusieurs années[4][réf. à confirmer].
Grand Prix est l'un des rares longs métrages où l'on voit la chanteuse française Françoise Hardy tenir un rôle secondaire[5].
L'acteur japonais Toshirō Mifune incarne le pilote Izo Yamura. Il refuse pour cela un rôle dans On ne vit que deux fois (1967). Il s'agit de son premier film hollywoodien. Il sera redoublé en anglais par Paul Frees dans la version originale[réf. nécessaire].
La production du film nécessite de nombreuses caméras, utilisées en simultané. Ainsi, la plupart des caméras Panavision 65 mm existantes à l'époque sont ici nécessaires[4][réf. à confirmer].
Le réalisateur John Frankenheimer, qui tourne ici son premier film en couleur, a voulu faire un film réaliste. Il souhaite que les véhicules roulent vite et ne veut surtout pas accélérer la vitesse au montage[4][réf. à confirmer]. Les caméras sont installées sur des voitures de sport comme des Lotus 25, McLaren M2B, AC Cobra ou Ford GT40, la plupart du temps conduites par Phil Hill.[réf. nécessaire]
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Le film reçoit des critiques globalement positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 100 % d'opinions favorables pour 11 critiques et une note moyenne de 7,78⁄10[8]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 72⁄100 pour 8 critiques[9].
Produit pour un budget de 9 millions de dollars, le film récolte plus de 20 millions de dollars rien qu'au box-office américain. Il est le 7e meilleur film au box-office nord-américain de 1966[1]. En France, il attire 996 315 spectateurs en salles[2].