Au cours du scrutin, la LDS s'impose avec 27 % des voix, devançant le SLS. La Démocratie libérale défend l'intégration de la Slovénie à l'Union européenne (UE) et l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) alors que le Parti populaire soutient une adhésion plus progressive[1].
L'Assemblée nationale confie le à Janez Drnovšek le soin de former le nouvel exécutif, par 46 voix pour et 44 contre grâce à un dissident chrétien-démocrate[2],[3]. Il conclut le suivant un accord de coalition avec le SLS, ce qui lui assure la majorité à l'Assemblée, 12 jours après avoir échoué lors d'un premier vote de confiance[4]. Le nouveau gouvernement entre en fonction le .
Succession
Après que le Parti populaire a décidé de se retirer de l'alliance au pouvoir en conséquence de sa fusion avec les Chrétiens-démocrates, le président du gouvernement pose le la question de confiance sur son projet de remaniement ministériel. Elle lui est refusée par 55 voix contre[5]. Une semaine plus tard, le SLS+SKD (nouveau sigle adopté par le Parti populaire) et le Parti social-démocrate de Slovénie (SDSS), qui totalisent 44 députés sur 90, proposent la candidature d'Andrej Bajuk. Ce dernier forme son gouvernement le , qui dispose d'une seule voix de majorité grâce au soutien de députés indépendants[6].
↑« Victoire du parti au pouvoir aux législatives en Slovénie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑(sl) « V zgodovini slovenskega parlamenta stranke zamenjalo že več kot 50 poslancev. Največ na levici », Nova 24TV, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) « January 1997 », sur rulers.org (consulté le ).
↑(es) « Nuevo Gobierno de coalición en Eslovenia », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Cae el Gobierno de Eslovenia tras perder una moción de confianza en el Parlamento », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Ian Jeffries, The Former Yugoslavia at the Turn of the Twenty-first Century : A Guide to the Economies in Transition, Taylor & Francis Ltd, , 648 p. (ISBN1134460503).