Georges Lecomte, né à Mâcon le et mort à Paris le , est un critique, essayiste, historien, romancier français. Elu à l'Académie française en 1924.
Biographie
Né à Mâcon en 1867, fils d’un receveur des postes, Georges Lecomte fait ses études au lycée Lamartine de la ville ; à Paris, il étudie le droit et devient avocat stagiaire. Il se tourne vers le journalisme et vers le théâtre, où il débute en 1891 avec La Meule et Les Mirages.
En , il crée avec un certain nombre de confrères (parmi lesquels Edmond Haraucourt, J.-H. Rosny, Victor Margueritte, Daniel Lesueur, Maurice Leblanc, Marcel Prévost, etc.) la Société des romanciers et conteurs français : cette société est une association de défense morale et pécuniaire à l'usage des écrivains français dont les œuvres sont souvent trahies et pillées à l'étranger. Son objet est d'obtenir de bonnes traductions desdites œuvres par le recrutement de bons et probes traducteurs, et de sauvegarder à l'étranger les intérêts pécuniaires des écrivains traduits et reproduits. Le premier vice-président est Maurice Leblanc, tandis que l'agent général est Paul Fischer[1].
En 1908, il est porté à la présidence de la SGDL et le reste deux ans tandis que les vice-présidents sont Daniel Lesueur et Jules Bois, puis Daniel Lesueur et Maurice Leblanc. C'est sous sa deuxième présidence qu'est organisé le jubilé de la Société en et créé le Denier des Veuves pour secourir les cas les plus criants des veuves d'écrivains.
Il met toute son énergie et sa détermination à défendre les intérêts des écrivains français, et veille à ce que les droits des écrivains sur leurs œuvres soient respectés conformément aux règles de justice internationale proclamées à Berne, à Paris et à Berlin (ex. : le vote de la Douma en Russie, ou la reprise d'articles de journaux français par la presse roumaine).