Coupry débute dans le sport en faisant de la boxe au Gymnase Christmann[note 1], comme amateur, mais ne persévère pas. Il débute dans le cyclisme sur route sous la bannière de la F.S.T. En mai 1923, sur l’itinéraire Choisy-le-Roi-Versailles et retour, dans les cent derniers mètres, il dépasse ses adversaires, et s’adjuge ainsi sa première victoire avec sa première course importante. II fait dix courses, se classant toujours dans les trois premiers. L’année suivante, il fait du cross et termine second du Championnat de France de la F.S.T. Battu par Tiéchard, sur piste, dans le Prix d’Ouverture, il prend sa revanche en gagnant sept courses. Il est ensuite licencié à l’U.V.F. et commence à courir en américaine avec Pajon. Il fait le dernier sprint de cette première américaine et se fait coiffer par Léon Galvaing. Il participe aux Jeux Olympiques où il se fait battre en demi-finale par Faucheux et Luigi Tasselli, mais il courait « avec des boyaux de route ! [2]» ( Selon le texte original de l'article parue dans La Pédale du 17 août 1928[à vérifier] ! ). Après les Jeux, il revient aux américaines, il en gagne quatre sur dix et s’assure six places de second. Puis l’idée lui reprend de courir sur route ; il connaît deux victoires. Revenu à la piste, il est champion de vitesse de Paris-Sportif[note 2] devant Chennevières, Galvaing et Roudy. À la fin de l’année, il fait son service militaire à Belfort, il participe au Championnat de France militaire, il est battu par Galvaing[2].
De retour en 1926, il reprend la piste et court au Vel’ d’Hiv’. En 1927, il s’aligne dans le Prix d’Ouverture sur route ; insuffisamment entraîné, il se classe quand même quatrième ; dans les challenges de Paris-Banlieue, malgré 150 concurrents au sprint final, il triomphe aisément avec 20 mètres d’avance. Il s’aligne également dans le Championnat de Paris-Banlieue sur piste, qu’il gagne également devant les meilleurs pistards parisiens. C’est un exploit unique d’avoir enlevé la même année les deux épreuves route et piste Au cours de l’année, quatorze succès s’inscrivent à son palmarès, tant sur route que sur piste, en vitesse ou en américaine. Il a l'espoir de se distinguer au championnat de Paris amateur mais Galvaing le devance encore[3]. Idem dans le Prix Riguelle, mais Coupry a la satisfaction de battre Revilly et Desvilles. En 1927-1928, Coupry forme, avec Marcel Rollion, une équipe reine chez les amateurs et les indépendants au Vél' d'Hiv', à la Cipale et à Saint Denis[2]. Il fait la connaissance de Trignol à la Cipale qui lui sert de soigneur[4].
A la fin des années 1920, sa mère est blanchisseuse. Maçon de formation, au chômage, il travaille dans une boutique d'articles de pêche et habite à Montreuil dans d'anciennes voitures du métro[5].
En 1932, Il fait 8e avec Pecqueux aux six jours de Paris, 10e en 1933, 9e en 1934 et 12e en 1935 toujours avec Michel Pecqueux[13].
En 1934, phocéen par alliance, il ouvre un magasin de cycles à Marseille et manage les jeunes cyclistes marseillais[14]. Dans les années 1940, il est l'entraineur de René Vietto. Il dirige le club la Pédale Joyeuse[15],[16], devient un animateur du cyclisme à Marseille[17]et organise des courses, comme le Grand Prix Catox[18],[19]. En 1969, il crée Le Vélo Club de Marseille[20].
Il se marie avec Paulette Julie Salade, fille d'un contrôleur des poids et mesures[5], le 2 juin 1931, à Marseille[31] dont il divorce en décembre 1956 et il se remarie en secondes noces avec Andréa Antoinette Mélanie Bruschini le 28 décembre 1957 à Marseille[1]. Son fils Nono fut coureur cycliste[16].
↑groupement de sport amateur qui a pour but de réunir des jeunes gens afin de leur inculquer l'esprit sportif et qui réunit quelques-unes des plus actives sociétés parisiennes dont le Club sportif international, la S.S. Suresnes, le Vélo Club de Paris, le Lutèce Sportif, le Vaugirard-Grenelle sportif, etc. présidé par Robert Joly, président du Gros-Caillou sportif.