Gazelle est une revue lesbienne québécoise gratuite tirée mensuellement à 15 000 exemplaires. Elle est majoritairement distribuée dans le Village gai de Montréal.
Création
Gazelle est fondée en septembre 1993[1],[2], par Claudine Metcalfe, journaliste au magazine Fugues[3] et responsable de la section dédiée aux lesbiennes nommée Gaz-elles[4].
Gazelle voit le jour à la suite des résistances dans les tentatives d'intégration de femmes à la une du magazine pour hommes gais Fugues[3],[5]. Fugues a toutefois maintenu sa section dédiée aux lesbiennes après la parution de Gazelle[1].
Format et distribution
La revue est tirée à 10 000 exemplaires à chaque dernier jeudi du mois, puis à 15 000 exemplaires à partir de septembre 1995, au même moment, la revue passe de 32 à 48 pages[6].
On dit que Gazelle est l'homologue féminin du magazine gai Fugues[1], les deux étant distribués dans le Village gai de Montréal[7] et faisant la promotion publicitaire de différents bars dédiés à la communauté[7].
Cession
La revue cesse d'être imprimée en 1998[8],[9],[1],[4], après une cinquantaine de numéros. Metcalfe explique, entre autres, que la revue n'aurait jamais réussi à faire ses frais[10] et mentionne la difficulté à obtenir des commandites publicitaires[3],[5].
Références
↑ abc et dJulie Podmore, « The Lesbian ‘presence’ in the Archives gaies du Québec », L'archigai n. 23, , p. 4. (lire en ligne)
↑ ab et cAnnick Perreault-Labelle, « Presse lesbienne – Poids plume ? », La Gazette des femmes, (lire en ligne)
↑ a et bNicholas Giguère, Les périodiques gais au Québec (1971-2009) : Vecteurs de reconnaissance et de légitimation d'une communauté, , 486 p. (lire en ligne), p. 109
↑ a et bJulie Vaillancourt. (2023). Archives lesbiennes - d'hier à aujourd'hui - Tome 2, Montréal : Éditions saphiques du RLQ. 672 p. (ISBN978-2-9820765-2-5), p.567.
↑Claudine Metcalfe, « Éditorial », Gazelle, vol. 3, no 1, , p. 6
↑ a et bJulie Podmore, « Lesbians as Village 'Queers': The transformation of montréal's lesbian nightlife in the 1990s », An International Journal of Critical Geographies, vol. 12, , p. 220-249. (lire en ligne)
↑Manon Tremblay et Julie Podmore, « Depuis toujours intersectionnels : relecture des mouvements lesbiens à Montréal, de 1970 aux années 2000 », Recherches féministes, vol. 28, no 2, , p. 101–120 (ISSN0838-4479 et 1705-9240, DOI10.7202/1034177ar, lire en ligne, consulté le )
↑Julie Podmore, « Gone ‘underground’? Lesbian visibility and the consolidation of queer space in Montréal », Social & Cultural Geography, Vol. 7, No. 4, , p. 603. (lire en ligne)
↑Annabelle Blais, « Fugues à travers le temps », Journal Métro, (lire en ligne)