En 1902, après la reprise de la gare lors du rachat de la compagnie par l'Administration des chemins de fer de l'État belge en 1895, la ligne de Gand à Eeklo et celle de Gand à Terneuzen sont déplacées sur un nouvel itinéraire, sur la rive gauche de l'Escaut (rive ouest du canal de Gand à Terneuzen)[4]. Pour la nouvelle gare, l’État construisit un bâtiment richement décoré et unique parmi les gares de l’État belge. Inspiré des gares de Waregem (détruite), Flawinne[5] (détruite) et de Moustier (qui existe toujours), il possède cependant des caractéristiques qui le distinguent de ces trois gares :
la façade est recouverte de briques jaunes avec bandeaux de brique rouge ;
la petite aile de service est de forme différente ;
la gare possède des lucarnes (désormais disparues), et des carreaux de céramique.
Après sa fermeture aux voyageurs, le bâtiment a été rénové et a retrouvé son lustre d'antan[6] ; occupé par un cabinet d'architectes[réf. souhaitée], il est classé au patrimoine culturel flamand[7].
Service des voyageurs
Accueil
Halte[8] SNCB, c'est un point d'accès non gardé (PANG) à accès libre. Elle possède un distributeur automatique de billets mais pas de facilités pour l'accueil des personnes à mobilité réduite.
Desserte
Wondelgem est desservie par des trains Suburbains (S) de la SNCB, qui effectuent des missions sur la ligne 58 (Gand - Eeklo) (voir brochure SNCB[9]).
En semaine, la gare est desservie toutes les heures, par des trains S51 reliant Eeklo à Renaix via Gand et Audenarde, renforcés par des trains S51 d’heure de pointe reliant Eeklo à Gand-Saint-Pierre (une paire dans le matin, une autre l’après-midi).
Les week-ends et jours fériés, la desserte est composée de trains S51, toutes les heures, entre Eeklo et Renaix.
Intermodalité
Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[8]. Des bus desservent la gare[8].
↑(nl) Jean-Pierre Schenkel, Yvette Schenkel-Latoir, Jan Schenkel et Marijke Moortgat-Schenkel, « Wondelgem », sur spoorweggeschiedenis, (consulté le ).