Gare de Surgères

Surgères
Image illustrative de l’article Gare de Surgères
Localisation
Pays France
Commune Surgères
Adresse 1 rue Julia et Maurice Marcou
17700 Surgères
Coordonnées géographiques 46° 06′ 48″ nord, 0° 45′ 44″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87485227
Site Internet La gare de Surgères, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TGV inOui, Ouigo
TER Nouvelle-Aquitaine
Caractéristiques
Ligne(s) Saint-Benoît à La Rochelle-Ville
Voies 2 + voies de service
Quais 2
Transit annuel 372 949 voyageurs (2019)
Altitude 36 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Cars Les Mouettes
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
(Voir situation sur carte : Charente-Maritime)
Surgères
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Surgères
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Surgères
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La gare de Surgères est une gare ferroviaire française de la ligne de Saint-Benoît à La Rochelle-Ville, située sur le territoire de la commune de Surgères, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est mise en service en 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des TGV et des trains TER Nouvelle-Aquitaine.

Situation ferroviaire

Établie à 36 mètres d'altitude, la gare de Surgères est située au point kilométrique (PK) 107,489[1] de la ligne de Saint-Benoît à La Rochelle-Ville, entre les gares ouvertes de Mauzé et d'Aigrefeuille - Le Thou. Elle est séparée de Mauzé par les gares aujourd'hui fermées de Saint-Pierre-d'Amilly et de Saint-Georges-du-Bois ; et d'Aigrefeuille - Le Thou par celles également fermées de Chambon et de Forges-d'Aunis.

Historique

La station de Surgères est mise en service la , par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) lorsqu'elle ouvre à l'exploitation le deuxième tronçon, de Niort à La Rochelle de sa ligne de Poitiers à La Rochelle et Rochefort[2].

La ligne a été électrifiée en septembre 1993, pour permettre l'arrivée du TGV jusqu'à la gare de La Rochelle.

La ville avait une fonction de carrefour ferroviaire avant la Seconde Guerre mondiale où une voie ferrée à voie métrique qui allait de Saint-Jean-d'Angély à Marans passait par Surgères et était inscrite au Plan Freycinet. Elle était exploitée par la Compagnie de chemins de fer départementaux. Ouverte en 1896, elle a été fermée en 1950[3].

Dans le cadre du projet de création de la LGV Sud Europe Atlantique, la SNCF a envisagé de réduire le nombre d'arrêts en gare de Surgères. La population et les élus ont manifesté contre cet avis à l'été 2015[4] et ont obtenu en septembre 2015 que les 6 arrêts habituels soient conservés[5].

En 2019, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 372 949 voyageurs[6].

Service des voyageurs

Accueil

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours et est équipée de distributeurs automatiques de titres de transport[7]. Elle est équipée de 2 quais desservant 2 voies[8]. Les deux quais font 454 mètres de long ou plus[8], permettant de recevoir deux rames de TGV Atlantique.

Desserte

Intermodalité

La gare est en correspondance avec le réseau de cars départementaux Les Mouettes. Un parking pour véhicules légers et vélos y est aménagé[7].

Projet de réaménagement de la gare

En relation avec le projet d'aménagement du territoire national du rapport de Jean-Cyril Spinetta intitulé L'avenir du transport ferroviaire remis au Premier ministre le [10], un projet de gare multimodale est envisagé, mais « patine » en 2020, selon le Président de la Communauté de communes Aunis Sud[11], et, après une suspension en 2018, peine à se concrétiser[12].

Notes et références

  1. ↑ Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, (ISBN 978-2-918758-34-1), volume 1, page 190.
  2. ↑ François et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852-1857, Paris, Palau éd., , 215 p. (ISBN 2-950-942-11-3, BNF 36712104), « 2.44. Niort-La Rochelle », p. 202.
  3. ↑ Sire de la fédération des amis des chemins de fer secondaire.
  4. ↑ Christine Hinckel, « Surgères (17) : manifestation pour le maintien des TGV et le respect des engagements de la SNCF », https://france3-regions.francetvinfo.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ Thomas Brosset, « Le train sifflera 6 fois », Sud Ouest,‎ , C2-1 (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
  6. ↑ « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le )
  7. ↑ a et b Informations pratiques sur la gare de Surgères, sur le site SNCF TER Poitou-Charentes, consulté le 12 octobre 2013.
  8. ↑ a et b [PDF] RFF Annexe 7.1 « Liste des quais », service annuel 2013, page 76.
  9. ↑ Selon les trajets.
  10. ↑ Jean-Cyril Spinetta (dir. et Rapporteur), L'avenir du transport ferroviaire : Rapport de la mission conduite par Jean-Cyril Spinetta (Rapport au Premier Ministre), Paris, France, , 127 p. (lire en ligne).
  11. ↑ Armand Berthomé, « Des vœux teintés de sport : Aunis », Sud Ouest,‎ , C2 -11 (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
  12. ↑ « Surgères : pourquoi le projet de pôle gare a-t-il pris tant de retard ? », L'Hebdo de Charente-Maritime,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

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