C'est une gare d'évitement qui comporte une deuxième voie pour le croisement des trains[2]. En gare il y a également deux voies de service.
Avant d'arriver en gare en venant de Quimper, on trouve les embranchements particuliers (EP) de la ZI de Lannuzel (centrale EDF) au PK 756,075 et après la gare, à un kilomètre au nord au PK 758,890 celui de la Cobrena (en service). Ces deux embranchements sont uniquement accessibles côté impair de la circulation.
La station de « quatrième catégorie »[3] est établie à l'écart du village sur une « courbe de cinq cents mètres de rayon »[5]. Elle dispose d'un bâtiment voyageurs d'un modèle type de la compagnie : sur une base rectangulaire, trois ouvertures avec un étage sous une toiture à deux pans en ardoise ; les façades présentent une alternance de lignes rouges (brique) et blanches (tuffeau ; le soubassement est fait de pierres de taille en granite, ici il s'agit du « granite rose de Laber »[6].
En 2004, les embranchements particulier de la Cobrena et de la centrale EDF ont généré un trafic d'une quinzaine de trains (dix Cobrena et cinq EDF)[7].
En 2011, l'ancien bâtiment voyageurs n'est plus utilisé pour les voyageurs, mais est toujours utilisé par la SNCF. Un abri TER Bretagne de la dernière génération est installé sur le quai, il comporte un panneau bilingue avec le nouveau nom de la gare en français : « Dirinon-Loperhet » et en breton : « Dirinonn-Loperc'hed ». Ce changement de nom intervient à la suite de la demande de la commune de Loperhet sur laquelle est établie la gare[8].
Dans le cadre de la rénovation du tronçon entre Landerneau et Quimper, le bâtiment voyageurs fut démoli en 2017[9].
Service des voyageurs
Accueil
Halte SNCF c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre[10].
Le stationnement des véhicules est possible à proximité de l'ancien bâtiment voyageurs[11].
Installations
Abri de quai.
Vue direction de Quimper.
Vue direction de Landerneau.
Service des Marchandises
Organisation
Dépendant de la gare de Landerneau, Dirinon - Loperhet dispose de deux embranchements particuliers (EP), ZI de Lannuzel et Cobrena, situés de part et d'autre du site de la gare et de voies de service. un cheminement piéton spécifique pour les cheminots permet de rejoindre à pied les deux EP[12].
En 2011, le service était limité a des trains massifs pour l'EP Cobrena[13].
Installations infra
Plan de la gare.
Poste d'aiguillage.
Voies de service.
EP ZI de Lannuzel
Situé en direction de Quimper, il dessert la centrale EDF de Dirinon.
De son ouverture en 1981 à 1989, l'approvisionnement en combustible, du fioul lourd[5], est livré par des wagons-citernes spécifiques à ce produit. Ensuite les livraisons s'effectuent par camion du fait de la radiation de l'ensemble de son parc de ces wagons par la SNCF. La reprise a lieu en 2001 du fait de décision prise par EDF d'appliquer le directives européennes et les nouvelles normes concernant la pollution. Une convention est signée entre EDF et la SNCF pour un marché du transport par train du nouveau combustible utilisé, du fioul domestique (moins polluant). Un budget de 12 millions est consacré à la vérification et à la remise en état de l'embranchement. Au mois d'octobre 2001, 5 100 tonnes de carburant sont livrées par quatre trains de 22 wagons-citernes venant de la raffinerie de Donges[14].
EP Cobrena
Situé en direction de Landerneau il dessert le site de la Cobrena, filiale du groupe coopératif Triskalia.
Le volume annuel de transport des livraisons de céréales pour la fabrication d'aliments du bétail est, au début des années 2000, de 15 000 tonnes[14].
↑ a et bReinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-34-1), « [470/3] Quimper - Landerneau », p. 168.
↑ a et b« Chronique (janvier et février 1868) : Ouverture du chemin de fer de Châteaulin à Landerneau », Annales des ponts et chaussées, 4e série, t. XV, no 173, , p. 94-99 (lire en ligne, consulté le )
↑François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 3 (1864-1870), Paris, Palau, , 239 p. (ISBN2-9509421-3-X), « 10.28. Châteaulin-Landerneau : 16 décembre 1867 », p. 138.
↑Louis Chauris, « la saga des granites de l'Aber-Ildut : IX. constructions portuaires et ferroviaires », le Progrès-Courrier, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Le fuel de la centrale de Dirinon livré par desserte ferroviaire », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
Jean-Pierre Nennig, Le chemin de fer de Bretagne sud : De Savenay et de Rennes à Landerneau par Redon, Vannes, Auray, Lorient, Quimper et Châteaulin et ses embranchements vers Ploërmel, Quiberon, Pontivy, Concarneau, Pont-L'Abbé et Douarnenez-Tréboul, Pornichet, JPN Éditions, coll. « Archéologie ferroviaire », , 224 p. (ISBN978-2-9519898-5-6, BNF41302229, présentation en ligne).