Il adhère au PSD en 2003, et est nommé ministre délégué à l'Administration publique, auprès du ministre de l'Intérieur, le 19 juin, dans le gouvernement dirigé par Adrian Năstase. Élu à la Chambre des députés en 2004, il revient au gouvernement le , après les élections législatives, en tant que ministre de l'Administration et de l'Intérieur de la « grande coalition » dirigée par le démocrate-libéral Emil Boc. Il est remplacé dès le , soit seulement 20 jours après sa nomination, sur décision du PSD.
En octobre 2015, il est critiqué après la mort d’un policier qui faisait partie de son cortège. De possibles abus de sa part sont alors évoqués du fait de l’utilisation de motocyclistes ouvreurs pour chacun de ses déplacements en ville, ce qui est contraire à la loi[2]. Il refuse de quitter le gouvernement, mais Victor Ponta est contraint à la démission le mois suivant, après d'importantes manifestations dans le pays. Le 9 novembre, quatre jours après Ponta, il démissionne du gouvernement[3].
En septembre 2016, à la suite de manifestations dénonçant l'immunité qui lui avait été accordée par le Sénat, il démissionne de son mandat de sénateur pour permettre aux procureurs de poursuivre leur enquête le visant pour « homicide involontaire »[4]. Il quitte cette même année l’UNPR avant d'y revenir deux ans plus tard, en 2018.
Dans la foulée de l'échec de Viorica Dăncilă au second tour de l'élection présidentielle de 2019, il est annoncé qu'il réintègre le PSD et en devient vice-président avec droit de vote au sein du comité exécutif[5]. Cependant, Marcel Ciolacu, devenu entre-temps président par intérim du PSD, déclare qu'Oprea n'est ni membre ni vice-président du parti[6].
Notes et références
Notes
↑Remplace provisoirement Victor Ponta durant sa convalescence.