Marie France puis France-Soir, comme responsable de la page cinéma du quotidien de Pierre Lazareff. Le journal tire alors à plus d'un million d'exemplaires et peut avoir trois ou quatre éditions par jour. Elle est la « Madame Cinéma » du plus puissant journal français[3].
C'est pour ses activités à la télévision que l'on se souvient le plus d'elle[4]. Elle débute à l’ORTF, dans le cadre des émissions :
Elle est appelée par Jacqueline Baudrier en 1969 à Antenne 2 où elle devient rédactrice en chef adjointe et éditorialiste, chef du service culture. C'est la spécialiste du cinéma, des spectacles et de la mode au journal télévisé (1969-1986) dans le cadre duquel elle présente notamment en direct tous les jours pendant la durée du festival de Cannes une chronique sur les films en compétition. Elle interviewe aussi Woody Allen dans l'émission Woody Allen ou l'anhédoniste le plus drôle du monde (1979).
Elle participe ensuite aux émissions Sexy Folies créée par Pascale Breugnot (1986) dans laquelle elle conseille des téléspectateurs au téléphone[6] puis J'aime à la folie consacrée au Festival d'Avignon (1987-88).
Elle participe enfin activement aux nouvelles chaînes du câble :
Canal Jimmy, où, à la demande de Michel Thoulouze et Pierre Lescure elle anime T’as pas une idée, émission trans-générationnelle dans laquelle un invité, né dans les années 1950 à 70, est interrogé par des jeunes des années 1990 (1991-2001) ;
CinéCinéma, où elle présente l’émission Ciné-ciné court consacrée aux courts-métrages.
Après avoir participé en 1960 à la mythique émission Le Masque et la Plume, elle retrouve France Inter trente ans plus tard comme chroniqueuse pour Pierre-Yves Guillen dans l’émission Piment Rose.
France Roche est l’auteur de plusieurs scénarios de film, avec notamment Michel Audiard, qu'elle découvrit[3], et a également tourné comme actrice dans une quinzaine de films entre 1950 et 1958. Elle collabore aussi avec Pierre Kast et Jean-Paul Le Chanois — ce dernier aurait repris, dans son film Papa, Maman, la Bonne et moi, une scène issue du court-métrage À nous deux, Paris ! adapté du livre de France Roche sans modification[7], admettant ensuite auprès de France Roche lui avoir rendu un « discret et amical hommage »[8]. Sa carrière d'actrice présente un profil atypique : familière du grand public jusque vers 1965, elle n'a ensuite été connue que comme journaliste, avant de revenir sur grand écran en 1986 pour jouer son propre rôle l'année même où elle quittait le journal télévisé.