Il prend part ensuite à l'expédition du Mexique. Dans cette dernière campagne, pendant laquelle il remplit les fonctions de chef d'état-major du génie, il est nommé officier de la Légion d'honneur en 1864, lieutenant-colonel, et mérite une citation à l'ordre du jour de l'armée après la prise
d'Oaxaca[1].
Promu colonel le 2 mars 1867, il commande le 3e régiment du génie à Arras, lorsqu'éclate la guerre de 1870 avec l'Allemagne. Il devient alors, le 19 juillet 1870, chef d'état-major du génie de la Garde impériale. Prisonnier de guerre le 29 octobre par suite de la capitulation de Metz, il ne rentre en France qu'en mars 1871 ; il est d'abord chef d'état-major du génie à l'armée de Versailles, puis placé de nouveau à la tête du 3e régiment du génie[1].
Promu général de brigade le 4 novembre 1874 et nommé directeur supérieur du génie du 11e corps d'armée à Nantes, il devient général de division le 6 juillet 1878 et commandant du génie du gouvernement de Paris le 14 janvier 1880, poste qu'il occupe jusqu'au 1er avril 1882. Membre du Comité des fortifications depuis 1877, il en est le président en 1887[1].
Le général Bressonnet est fait grand officier de la Légion d'honneur le 11 juillet 1882 alors qu'il compte quinze campagnes et une citation[1].
« Le général Bressonnet » dans Henri Roger de Beauvoir, Nos généraux 1871-1884, Berger-Levrault, 1885, pp. 79-82. Lire en ligne.
Sources modernes
Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Bressonnet, François Antoine », dans Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN978-2-35077-135-9).