La Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. La production étant trop faible, la fosse est fermée en 1950, en même temps que la fosse no 2 - 2 bis, et le puits comblé.
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 3. Il subsiste un seul bâtiment de la fosse. Le terril conique no 34 a été inscrit le sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Alors que la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire possède déjà les fosses nos1 - 1 bis et 2 - 2 bis en activité, elle décide d'ouvrir à Auchy-au-Bois une nouvelle fosse[A 1] à 4 785 mètres au sud-est de la première et à 3 260 mètres de la seconde, de sorte à former un alignement entre ces trois fosses[note 2]. Le fonçage commence le et est continué jusqu'à la profondeur de 483 mètres[A 1]. Le puits est cuvelé en béton armé[A 1].
En parallèle, l'ancienne fosse no 2 des mines d'Auchy-au-Bois, située dans la même commune et abandonnée depuis 1900, est remise en service à partir de 1927, et devient la fosse no 3 bis des mines de Ligny-lès-Aire[A 1]. Elle est située à 1 055 mètres à l'est du puits no 3[note 2],[BRGM 2].
Il est également à signaler que la fosse no 3 a été entreprise à 210 mètres à l'est[note 2] de l'avaleresse ouverte par la Société de l'Éclaireur du Pas-de-Calais[BRGM 3] en 1861 et abandonnée l'année suivante à la profondeur de 47,50 mètres, étant donné que les terrains qu'elle était destinée exploiter ont été concédés à la Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois par le décret d'extension de la concession en date du [SA 1].
Exploitation
La fosse no 3 commence à produire en , tandis que la fosse no 3 bis assure l'aérage[A 1], moins d'un an après l'abandon de la fosse no 1 - 1 bis, située à Enquin-les-Mines[A 2], et arrêtée en 1928[1].
La Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel[B 1]. La production étant jugée trop faible, la fosse no 3 est fermée en 1950, en même temps que la fosse no 2 - 2 bis, et les puits sont remblayés[B 1].
Reconversion
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 3. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Les seuls vestiges du carreau de fosse sont le bâtiment comprenant la machine d'extraction et la salle des pendus[3]. Une entreprise occupe le site.
« Puits no 3, 1927-1950 ».
La tête de puits matérialisée, sans plaque d'égout.
Deux maisons ont été bâties après la Nationalisation près du carreau de fosse.
Notes et références
Notes
↑L'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco concerne le terril no 34.
↑ ab et cLes distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références à Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique de Béthune, Imprimerie nationale, Paris,
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 165, 168.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .
Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique de Béthune, Imprimerie nationale, Paris, , 399 p., p. 334.