Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 14 bis. Le chevalement est démonté en 2002. Un sondage de décompression est entrepris en 2005. À l'exception du chevalement, la fosse est intacte, et occupée par une entreprise.
La fosse no 14 bis assure l'aérage de la fosse no 14[A 1]. Elle est détruite pendant la Première Guerre mondiale[A 3], et reconstruite dans le style architectural des mines de Lens de l'après-guerre. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, date à laquelle il est rattaché sur la fosse no 12 avec son puits d'aérage[A 1].
La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin[B 1]. Le puits no 14 bis cesse d'aérer en 1962, date à laquelle son puits, profond de 218 mètres, est remblayé. Les installations sont conservées[B 1].
Reconversion
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1]. Un sondage de décompression est entrepris, à 62 mètres au sud-est[note 1] du puits no 14 bis, du au . Son diamètre est de neuf centimètres, et il a atteint la profondeur de 250 mètres[BRGM 2],[note 2]. Hormis le chevalement qui a été démonté en 2002, il subsiste toutes les installations de la fosse no 14 bis[2], dont les locaux sont occupés par une entreprise.
L'arrière de la fosse.
La partie bétonnée est commune à de nombreuses fosses.
Le pignon sud.
Le fronton : No 14 bis, Fosse Ernest Cuvelette.
La partie avant de la fosse.
Le sondage de décompression.
Notes et références
Notes
↑ abc et dLes distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.