La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. L'aérage cesse en 1957, date à laquelle le puits est remblayé. Les installations de surface sont ensuite détruites, et le terril complètement exploité.
Un lotissement est construit sur le site du terril et un magasin BUT sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 11. Les cités sont rénovées.
La fosse entre en exploitation en 1920[A 1]. En 1924, les travaux de la fosse ont permis de découvrir les mêmes veines inférieurs qu'à la fosse no 8 - 8 bis. Ces veines sont numérotées de 8 à 14[1]. Le fonçage du puits no 11 a montré qu'au-dessous de la veine no 14 se trouve une zone stérile dont l'épaisseur dépasse 250 mètres. Le faisceau de Vendin qu'il était prévu de recoupé est en fait séparé du faisceau de la fosse no 11 par une importante stampe stérile[1].
En 1925, la fosse no 11 exploite une série de veines numérotées en descendant de 8 à 13. Ce sont les veines les plus basses connues dans la partie de la concession de Nœux située au nord de la faille Reumaux. Les terrains au mur de la veine no 13 sont reconnus sur une épaisseur de 240 mètres par le creusement du puits no 11[1].
La fosse no 11 et la fosse no 11 bis cessent d'extraire le , après avoir produit 537 000 tonnes de houille[A 1]. Elles assurent ensuite l'aérage des travaux du nord de la concession.
La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune[B 1]. Le puits no 11, profond de 567,62 mètres, est remblayé en 1957, le puits no 11 bis ne l'est que treize ans plus tard, consécutivement à la fermeture de la fosse no 8 - 8 bis[B 1].
Reconversion
Un magasin BUT a été construit sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Il ne reste rien de la fosse[3].
Le terril no 66, 11 de Nœux, disparu, situé à Fouquières-lès-Béthune et Béthune, était le terril conique de la fosse no 11 des mines de Nœux. Il a été intégralement exploité, et le site est devenu un lotissement et une zone d'activités[4],[5].
↑Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
↑Un panneau prévient qu'il est interdit de stationner car le site est une zone d'éboulement, à cause d'un puits de mine.
Références
↑ ab et cRapport de l'ingénieur en chef des mines.