Barry « Dutch » Detweiler, un scénariste-producteur indépendant sur le déclin, apprend la mort de Fedora, une des plus grandes stars d'Hollywood, à la beauté légendaire. Lors des funérailles, Dutch se remémore sa tentative malheureuse, deux semaines plus tôt, dans l'île grecque où elle vivait recluse, d'obtenir le retour de Fedora à l'écran, dans une nouvelle version d'Anna Karenine qu'il souhaitait produire.
La rencontre avec Fedora est difficile ; son étrange entourage semble l'isoler du reste du monde. Fedora veut faire ce film, mais ses proches s'y opposent. Lorsqu'il veut répondre à l'appel à l'aide de Fédora, Dutch est frappé et perd connaissance.
On revient à l'enterrement : à midi, l'hôtel particulier où est exposé le corps de Fedora ferme. Dutch refuse de partir et exige des explications de l'entourage de Fedora.
La deuxième partie est un nouveau flashback, du point de vue de l'entourage de Fedora.
Analyse
Il s'agit de l'avant-dernier film de Wilder. Le scénariste est I.A.L. Diamond, scénariste attitré de Wilder.
Comme Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard), histoire d'une star déchue du cinéma, Fedora raconte l'histoire d'une star déchue, retirée dans une île grecque.
Jonathan Coe publie un roman Billy Wilder et moi[1]. Il prend appui sur le tournage de Fedora, de la genèse du projet à son tournage mouvementé.
Références
↑Jonathan Coe (trad. de l'anglais par Marguerite Capelle), Billy Wilder et moi [« Mr Wilder and Me »], Paris, Gallimard, (1re éd. 2020), 295 p. (ISBN978-2-07-292392-0).
Annexes
Bibliographie
Fedora : Film. Découpage et dialogue in extenso / Réal. : Billy Wilder ; Scénario : Billy Wilder et I. A. L. Diamond ; d'après la nouvelle de Thomas Tryon. Paris : l'Avant-scène-Cinéma n° 216, , 58 p.