Max Reinhardt, le directeur du Theater in der Josefstadt, l'engage ensuite. Jaray y travaillera jusqu'en 1938[1]. Il y y a joué dans Hamlet et ensuite Cissy de Fritz Kreisler[2]. C'est dans cette ville qu'il aura une histoire d'amour avec Marlene Dietrich[2]. Il écrit une série de pièces de théâtre. Avec son interprétation de Franz Schubert dans le film biographique de Willi Forst, La Vie tendre et pathétique, il acquiert une popularité en Autriche et en Allemagne[1],[3].
Après l'Anschluss en 1938, il doit aller aux États-Unis en raison de ses origines juives et travaille jusqu'en 1948 dans des théâtres de Hollywood et New York[1]. En 1942, il est un des fondateurs de la compagnie des acteurs germanophones émigrés. En 1948, il publie aux États-Unis en anglais puis en Allemagne en allemand un roman One Day Missing/Es fehlt eine Seite (Il manque un jour/une page). En 1990, ses mémoires sortent après sa mort sous le titre Was ich kaum erträumen konnte.
À son retour à Vienne, il rejoint le Volkstheater puis en 1951 le Theater in der Josefstadt où il mettra en scène par la suite[1]. En plus de jouer dans des pièces dans le genre du théâtre de boulevard, Jaray s'investit dans le cinéma. De 1954 à 1964, il enseigne au Max Reinhardt Seminar qu'il dirige brièvement en 1960[1].
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↑ abcd et e(de) Wolfgang Schneidereit, « Hans Jaray », dans Discographie der Gesangsinterpreten der leichten Muse von 1925 bis 1945 im deutschsprachigen Raum, BoD, 568 p. (ISBN9783752828412), p. 645
↑ a et b(en) Steven Boch, Marlene Dietrich : Life and Legend, University of Minnesota Press, , 640 p. (ISBN9781452929972), p. 176-177
↑(en) Tim Bergfelder et Christian Cargnelli, Destination London: German-speaking emigrés and British cinema, 1925-1950, Berghahn Books, , 272 p. (ISBN9780857450197), p. 130