La ville de Fatick au Sénégal et la région et le département du même nom tirent leur nom d'un matriclan sérère « Fatik » — qui dérive du terme sérère « Fati Ubadik » — ce qui signifie « nous avons encore beaucoup à faire[1] ».
Sur la commune, plusieurs sites ont été classés Monuments historiques[2].
Il s'agit de Mind Ngo Mindiss, un site de libations et d’offrandes, situé sur le Sine ; Ndiobaye, un lieu de cérémonies traditionnelles ; Jab Ndeb, un arbre sacré situé à Ndiaye-Ndiaye ; les trois bâtiments abritant la Maison luthérienne, la préfecture et le tribunal.
Lors des recensements de 1988 et 2002, la population s'élevait respectivement à 18 416 et 23 149 habitants.
En 2007, selon les estimations officielles, Fatick compterait 24 855 personnes.
En 2017, la population de Fatick est estimée à 813 542 habitants, répartis ainsi : les hommes : 403 666, les femmes : 409 876 avec un taux de 5,3 pour cent au niveau national (selon les chiffres officiels de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) 2017).
Économie
Depuis que l'arachide est en perte de vitesse, les marais salants sont la principale ressource locale.
Administration
En mai 2012, le maire Matar Bâ (APR-Yaakaar) succède à Macky Sall nouvellement élu à la Présidence de la République.
Jumelages
Des relations privilégiées existent avec Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique, France), dans le cadre de l'association du "Club Sénégal" du collège René Guy Cadou ainsi qu'avec l'association "Les Pirogues du Cœur" qui soutient l'école élémentaire de Sagne en ayant rétabli la cantine scolaire 2 jours par semaine et l'envoi de fournitures scolaires.
Mame Mélanie Loquais, née en à Saint-Hilaire de Chaléons (Loire-Atlantique, France) en 1895, est une sœur de la mission catholique de Fatick qui contribua à partir de 1946 à la création d'une école qui porte encore son nom : école de Mame Mélanie FATICK. Elle est décédée et repose à Fatick depuis 1996[5].
Babacar Touré (1951-2020), journaliste et homme d'affaires.
Boucar Diouf, biologiste, animateur de télévision et conteur.
Biram Faye, ministre-conseiller
Insa Dièye, président de l'Union nationale des Chambres de Métiers
Amadou Diégane Sarr, écrivain et réalisateur
Sory Kaba, homme politique
Ousmane Sakho, acteur culturel et sportif
Abou Senghor, entraineur de football
Mame Adama Ndour, vice président de la fédération sénégalaise de football et président du Diamono football club
Sitor Ndour, homme politique
Oumar Paille, footballeur
Abdou Wahab Ndiaye, juriste, écrivain et professeur de droit à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar
Mamadou Biguine Guèye, journaliste et écrivain
Notes et références
↑Université Cheikh Anta Diop, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Département d'Histoire, « Ñirohmol, un village déserté du Diokoul (Saloum) (XIVe – XXe siècle) : histoire et archéologie », p. 24
(en) Leonardo Alfonso Villalón, Islamic Society and State Power in Senegal: Disciples and Citizens in Fatick, Senegal, Cambridge University Press, 1995
(fr) Codou Faye, L’école coloniale à Fatick de 1898 à 1925, Dakar, Université Cheikh Anta Diop, 2001, 140 p. (Mémoire de Maîtrise)