L’indice FTSE 100 — que l’on appelle également FTSE, ou, de façon familière, le « footsie » (prononcé /ˈfʊtsiː/) — est un indice boursier des cent entreprises britanniques les mieux capitalisées cotées à la bourse de Londres, leur capitalisation représentant plus de 70% du marché londonien. Les quatre initiales signifient Financial Times Stock Exchange. L’indice a été lancé le sur une base de 1000 points.
Le FTSE 100 est l’indice boursier le plus largement utilisé de tous les indices proposés par le FTSE Group, et est fréquemment utilisé (notamment dans les informations financières) comme une mesure de la bonne santé de l’économie britannique.
Le FTSE 100 est calculé à partir d’une moyenne arithmétique des cours des cent premières valeurs pondérées par leurs capitalisations boursières. Il est calculé en continu chaque jour de bourse de 8h00 à 16h30 et publié toutes les 15 secondes. Une baisse du FTSE 100 signifie que la valeur des plus grandes sociétés cotées du Royaume-Uni diminue. Le FTSE atteignant un nouveau sommet signifie que la valeur totale de toutes les sociétés indexées augmente[1].
La liste des sociétés qui le composent est revue chaque trimestre: mars, juin, septembre, décembre.
Les patrons d'entreprises du FTSE 100 gagnent en moyenne entre 2,7 millions et 4 millions de livres sterling par an. Il leur faut ainsi entre trois et quatre jours pour percevoir le salaire annuel moyen d’un Britannique[2].
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Le tableau ci-dessous liste 41 entreprises (dont la capitalisation est supérieure à 5 milliards de livres sterling (£)) du FTSE 100 au [3].
Le FTSE 100 est l'objet de nombreux produits dérivés, notamment de contrats à terme sur indice, pour lesquels l'importance des échanges sur les cent valeurs de l'indice et sa large composition en ont fait très tôt un produit stable et fiable, moins exposés que d'autres indices boursiers plus étroits aux fortes variations. Son marché est par ailleurs suivi de près et régulièrement, depuis des décennies, par les autorités de contrôle, comme par exemple la Securities and Futures Authority, qui n'hésite pas en cas de doute à prononcer des sanctions sévères. Ce fut le cas à la fin des années 1990 lorsque la banque américaine JP Morgan a été réprimandée car considérée comme responsable d'une baisse temporaire de 38 points du FTSE 100 au cours des six dernières secondes de la séance du 28 novembre 1997, en raison de ses opérations habituelles d'arbitrage entre les contrats à terme sur indice et les cent valeurs composant l'indice[4],[5]. JP Morgan avait alors été soupçonnée d'avoir fait baisser l'indice pour ne pas perdre d'argent sur des options sur contrats à terme, dites "binaires" en raison des paris spécifiques effectués avec ce type de produits par les clients intéressés. Protestant contre les biais de la procédure et du jugement, qui avaient été contestés, générant une controverse d'intérêt général, évoquée jusqu'à la la Chambre des Communes[6], des salariés de la banque avaient fait appel, en faisant valoir qu'ils ne connaissaient pas la motivation des ordres de vente exercés[7], sans obtenir satisfaction[4],[5], la Cour d'appel déboutant l'un d'eux le
21 décembre 2001.
↑« Au Royaume-Uni, les grands patrons gagnent en quatre jours le salaire annuel d’un employé », Le Monde.fr, (lire en ligne)
↑Données provenant de cette page sur le site officiel du London Stock Exchange. Les sociétés qui n'ont pas leur cotation primaire sur le London Stock Exchange ne peuvent pas être admises pour figurer dans le l'indice FTSE 100 t ont été exclues du tableau.
↑ a et b"Two traders are banned for FTSE fiddle", article par Jill Treanor dans le quotidien britannique The Guardian, le 2 septembre 2002
↑ a et b"Convicted trader too late to appeal", par Gary Parkinson, article le 2 septembre 2002 dans le Daily Telegraph