Erich Hess naît le à Dürrenroth, dans le canton de Berne, commune dont il également originaire[1].
Il est camionneur de profession depuis son adolescence[2] et sergent à l'armée[1]. Il est par ailleurs actif dans l'immobilier[2] et copropriétaire d'un restaurant à Bümpliz[3].
Il est un des responsables de la rédaction de BernAktuell[4], journal d'opinion bimensuel suisse basé à Berne, fondé en 1989, avec une ligne d'information régionaliste à dominante politico-sociale de tendance conservatrice[réf. nécessaire].
Il réside à Niederbottigen, un hameau de la périphérie de Berne[2]. Il n'a aucun lien de parenté avec le conseiller national Lorenz Hess[6].
Parcours politique
Erich Hess rejoint l'UDC à l'âge de 16 ans, en raison de la question européenne[2].
Il est membre du Conseil de ville (législatif) de Berne de 2005 à [7] et à nouveau depuis 2013[8]. Il y crée une polémique en 2017 en dénonçant le fait qu'on voyait dans un lieu alternatif de la ville « principalement des nègres en train de dealer ». Cette déclaration donne lieu à une plainte des Jeunes Verts, qui débouche toutefois sur un non-lieu[2]. Deux ans plus tard, la gauche l'écarte de la présidence du conseil, le jugeant indigne de la fonction[3].
Il siège au Grand Conseil du canton de Berne du au , puis à nouveau du au [9]. Il obtient le meilleur score de son parti lors de sa seconde élection[2].
Il est président de la jeunesse de son parti du au [10],[11],[12], après y avoir occupé la fonction de trésorier. Il est également l'un des membres du comité directeur de l'UDC de son canton ainsi que du comité directeur central au niveau national. En 2008, les Jeunes UDC le proposent comme candidat au Conseil fédéral[13]. Il est à l'origine[3], en tant que président des Jeunes UDC, de l'initiative populaire cantonale bernoise « Pas de naturalisation de criminels et de bénéficiaires de l'aide sociale », acceptée le 24 novembre 2013 par le peuple[14].