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L'abbé Médieu vit retiré au bord de l'océan dans une petite ville bretonne, à la suite du décès de son épouse intervenu avant qu'il devienne prêtre. Après une existence orageuse, il pense avoir trouvé la paix mais un jour, un homme arrive qui lui déclare : « Je suis le mari de votre femme ». Il apprend alors que son ex-épouse est vivante, qu'elle veut revenir à lui, mais aussi qu'elle a décidé de se donner à tous les matelots si son ex-mari ne la reprend pas.
De façon plus anecdotique, dans ce film apparaissent de « vraies » bigoudènes en costume traditionnel et donc avec la fameuse coiffe, encore largement porté à l'époque du tournage. Nathalie Delon le rappelle d'ailleurs lors d'une projection du film à l'institut Lumière le [3].
À 48 min 02 : le vicaire dit à l’évêque « bizarre ! », l’évêque répondant « vous avez dit bizarre ? (...) j'ai déjà entendu çà quelque part. ». Ici il est fait, bien évidemment, allusion au célèbre dialogue entre l’archevêque Bedford (Louis Jouvet) et le Professeur Molyneux (Michel Simon) dans le film Drôle de drame.
Appréciation critique
« Le mariage des prêtres est peut-être un bon sujet de film : ici, malgré le tandem Delon-Deray au générique, il donne des résultats consternants. »Jean Tulard[4]
Box-office
France : 1 009 536 entrées[5]. Malgré un début d'exploitation plutôt encourageant, le film quittera l'affiche à Paris après seulement six semaines[6]. Pour un film avec Alain Delon, alors à l'apogée de sa carrière, le succès s'avère modeste. (2,3 millions d'entrées pour La Piscine en 1969 par exemple, et 4,7 millions pour Borsalino en 1970 ; même s'il est vrai que, dans ces deux cas, il n'y était pas seule tête d'affiche). Par comparaison, en cette même année 1971, deux autres films avec Delon, Soleil rouge et La Veuve Couderc, enregistront de bien meilleures recettes.