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Élu au conseil municipal de Nantes en [3], il est adjoint au maire, délégué à la sécurité et à la tranquillité publiques, délégué du quartier Nantes Sud et conseiller communautaire de Nantes Métropole.
À l'Assemblée nationale, il siège au sein du groupe SRC et est membre de la commission des Lois. À ce titre, il prend notamment part aux travaux parlementaires sur les projets de lois « peines planchers », « immigration », « rétention de sûreté », « contrôleur général des prisons », « réforme des institutions », « service minimum dans les écoles ».
Il est membre du groupe d'étude parlementaire sur les prisons et la condition carcérale. Ce groupe effectue un travail permanent de veille et de propositions sur la question des prisons, sur la base d'auditions et de visites d'établissements.
Il est désigné par les députés socialistes pour les représenter au sein de la commission de travail sur la réforme de l'ordonnance de 1945 mise en place par le ministère de la Justice. À l'issue du travail de cette commission, il publie une tribune dans le journal Le Monde qui contribue à une approche renouvelée, notamment à gauche, de cette question. Il prolonge cette démarche en mettant en place un groupe de travail avec la Fondation Jean-Jaurès, regroupant des parlementaires et des universitaires (sociologues, anthropologues, historiens, etc.) sur la thématique « Enfance - Enfance en danger - Enfance délinquante »[4]. Ce travail donne lieu à une publication début 2011.
En , il se présente comme tête de liste face au maire (NC) sortant de Saint-Sébastien-sur-Loire, Joël Guerriau, aux élections municipales. Sa liste d'Union de la Gauche (PS, Les Verts, PCF) n'obtient que 41,21 % des suffrages[5], un score inférieur à son score obtenu lors des élections législatives sur la commune (60,81 % des voix). Il siège comme chef de file de l'opposition municipale et comme conseiller communautaire de Nantes Métropole jusqu'en 2014.
À Nantes Métropole, il est notamment chargé de la politique d'accueil des populations roms, sujet qu'il suit également dans le cadre de ses travaux parlementaires. Il est notamment sollicité par le secrétariat d'État aux affaires européennes pour prendre part à un déplacement en Roumanie visant à renouveler les politiques de coopération entre les deux pays sur le sujet de la population roms. Par ailleurs, il est membre de la mission parlementaire (rassemblant la majorité et l'opposition) « gens du voyage », qui rend un rapport sur ce sujet fin 2010.
Pendant toute l'année 2010, il est le parlementaire de l'opposition associé au groupe de travail du ministère de la Justice préparant un projet de réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale.
En , après un travail préparatoire ayant associé de nombreuses associations et organisations professionnelles, il dépose une proposition de loi visant à instaurer un mécanisme de prévention de la surpopulation carcérale[6]. Cette proposition a été refusée par la majorité.
Depuis , il est l'administrateur de l'Association nationale de la justice réparatrice. Cette structure propose de mettre en lien un auteur et une victime de crime ou de délit, dans l'objectif de lutter contre la récidive.
En , après avoir animé un groupe de travail réunissant des responsables politiques, des universitaires et praticiens de différentes professions sur les questions de jeunesse, il publie aux éditions de la Fondation Jean Jaurès un essai intitulé L'adolescence : un enjeu politique[7].
Le , Dominique Raimbourg dépose avec son collègue UMP Sébastien Huyghe[9], un rapport d'information numéro 652 intitulé « sur les moyens de lutte contre la surpopulation carcérale ».
En 2014, il est rapporteur de la réforme pénale portée par la ministre de la Justice Christiane Taubira qui permet le recours à des peines alternatives à l'emprisonnement pour des délits passibles d'une peine de moins de cinq ans. À cette occasion, une polémique naît, après qu'un journaliste du Figaro lui impute une déclaration en conférence de presse selon laquelle il « y a des infractions sexuelles qui ne signalent pas un ancrage dans une délinquance particulière » comme « un oncle qui, à la fin d'un repas de famille un peu alcoolisé, a un geste déplacé envers sa nièce »[10]. Dominique Raimbourg critique cette retranscription dénaturant à son sens totalement son propos, et plusieurs journalistes présents critiquent la version présentée par le journaliste du Figaro[11],[12].
En 2016, il devient président de la commission des lois et rapporteur de la réforme constitutionnelle de « protection de la Nation », après l’annonce de la nomination de Jean-Jacques Urvoas pour remplacer Christiane Taubira au ministère de la Justice[13],[14].
Signature d'une tribune contre le RN et appel au meurtre
Le , pendant l'entre-deux-tours des élections législatives, qui ont vu le Rassemblement national réaliser un score historique, il cosigne avec 97 autres avocats une tribune contre ce dernier, ce qui lui vaut d'être inscrit sur une « liste (très partielle) d’avocats à éliminer », publiée le lendemain sur le site d'extrême droite Reseau-libre.org[22],[23].
18 juin 1995 - 19 mars 2001 : adjoint au maire de Nantes.
19 mars 2001 - 9 mars 2008 : adjoint au maire de Nantes délégué à la sécurité et à la tranquillité publique, délégué du quartier Nantes Sud (Saint-Jacques/Sèvre).
↑Jean-François Martin, « Nantes. Dominique Raimbourg, le père, le fils et l’esprit des lois : l’ancien député raccroche », Ouest France, (lire en ligne)