C'est la langue maternelle du 14e dalaï-lama, celle que parlaient ses parents, Diki Tsering et Choekyong Tsering, lorsqu'ils habitaient le village de Taktser, sans savoir toutefois ni la lire ni l'écrire ainsi que le rapporte dans ses mémoires Gyalo Thondup, le frère aîné du dalaï-lama[2],[3]. Ce dialecte est décrit par John Powers comme étant un dialecte chinois entrecoupé de mots tibétains[4]
↑(en) Gyalo Thondup and Anne F. Thurston, The Noodle Maker of Kalimpong, Rider, 2016, p. 1 : « Both my parents were illiterate. »
↑(en) Thomas Laird, The Story of Tibet: Conversations with the Dalai Lama, Grove Press, New York, 2006, p. 262 ; dans ses entretiens avec Thomas Laird, le dalaï-lama qualifie ce dialecte de « broken Chinese » ou « broken Xining language which was (a dialect of the) Chinese language ».
↑(en) John Powers, David Templeman, Historical Dictionary of Tibet, 2020, p. 42 : « The population of sTag 'tsher is mainly ethnically Tibetan, but the inhabitants speak a Chinese dialect interspersed with Tibetan vocabulary, »
(Note : il existe de nombreuses classifications, celle-ci n'est qu'un exemple ; les catégories en italique ne sont pas unanimement reconnues comme des catégories indépendantes.)