Née à Paris de parents commerçants[1], Delphine Bürkli suit des études d'histoire à l'université Paris-Sorbonne. Alors qu'elle se destine à être professeur d'histoire, son engagement politique lui vaut de rencontrer Pierre Lellouche, qui lui propose de devenir attachée parlementaire à ses côtés après son élection en 1997 comme député de la quatrième circonscription de Paris, qui regroupe les 8e et 9e arrondissements, pour le compte du Rassemblement pour la République (RPR)[2]. En 2013, elle crée une société de conseil, dans laquelle elle exerce jusqu'au début de l'année 2014.
Parcours politique
Élue locale
Devenue responsable de l'UMP dans la quatrième circonscription de Paris, elle est tête de liste lors des élections municipales de 2008 dans le 9e arrondissement[3]. Elle est la plus jeune tête de liste UMP à Paris[4]. Battue par le socialiste Jacques Bravo, maire sortant, elle devient conseillère de Paris[5].
Lors des élections municipales de 2014, alors que Jacques Bravo ne se représente pas, elle bat au second tour la candidate PS-PRG Pauline Véron avec 50,36 % des voix[6],[7].
Elle est membre de « La France audacieuse », le mouvement lancé par Christian Estrosi, au sein duquel elle est responsable des études[13]. Par ailleurs, elle est réputée très proche d'Édouard Philippe, venu la soutenir dans sa campagne municipale en juin 2020[14].
Élections municipales de 2020
Début juin 2019, elle quitte LR et cosigne une tribune de 72 élus de droite et du centre qui appellent à soutenir Emmanuel Macron. En vue des élections municipales de 2020 à Paris, elle appelle à une alliance avec LREM, et plus largement à « un programme commun de l’opposition parisienne et de tous ceux qui veulent une alternance, y compris les écologistes réformistes comme Yannick Jadot »[15]. En septembre 2019, elle intègre l'équipe de campagne de Benjamin Griveaux, au sein de laquelle elle dirige le « conseil du quotidien des Parisiens »[16]. Elle est investie tête de liste dans le 9e arrondissement de Paris, dont elle est la maire sortante[17]. Après le renoncement de Benjamin Griveaux, elle fait partie des personnalités pressenties pour lui succéder comme tête de liste[18]. Elle arrive en tête du premier tour avec 36,9 % des suffrages exprimés, et l'emporte au second tour avec 43,7 % des voix, face aux listes d'Arnaud Ngatcha (union de la gauche) et Pierre Maurin (union de la droite)[19]. Au Conseil de Paris, elle devient co-présidente, aux côtés du député Pierre-Yves Bournazel, du groupe des Indépendants et Progressistes, qui rassemble six élus de droite et de centre-droit proches de la majorité macroniste.
Élections régionales et nouveau parti politique
En décembre 2020, avec plusieurs élus de centre droit « Macron-compatibles », elle apporte son soutien à la présidente sortante de la région Île-de-France Valérie Pécresse en vue des élections régionales de 2021, alors que LREM envisage de présenter une liste autonome lors de ce scrutin[20].
En octobre 2021, elle rejoint avec d'autres membres de La France audacieuse Édouard Philippe au Havre pour le lancement de son nouveau parti, Horizons[21], dont elle est référente pour Paris[22]. Le parti autorisant une double appartenance, elle conserve son affiliation avec son ancien parti[23].
Positions politiques notables
2019, elle demande la création d'un péage urbain à Paris, le stationnement payant pour les deux roues motorisés et l'interdiction des trottinettes électriques en libre service[24].