En 2013, elle revient à l'Inserm en tant que chercheuse titulaire[3]. Depuis 2014, elle travaille au sein d'un groupe de recherche à l'Institut de biologie de l’École Normale Supérieure où elle dirige sa propre équipe de chercheurs[2],[3].
« Le thème général de la recherche de Mme Charrier est de comprendre les mécanismes fondamentaux du développement et de la plasticité des synapses et d'identifier les régulations qui n'existent que chez l'homme. En parallèle, ses travaux ont également porté sur des développements technologiques tels que la mise au point d'une technique de microscopie optique et électronique tridimensionnelle qui permet la caractérisation ultrastructurale et quantitative des sous-types de synapses. »
Cécile Charrier encourage activement l'embauche de plus de femmes dans la biologie et la recherche[2],[4].
Travaux
Elle étudie le gène SRGAP2C apparu au moment de la séparation de l'Australopithèque et de l'Homo, il y a environ 2,4 millions d'années. Les recherches de Cécile Charrier démontrent le rôle que ce gène a joué sur le développement de caractéristiques spécifiques aux synapses humaines, une découverte qui a déterminé sa carrière ultérieure[2].
Cécile Charrier, Laurent Ettouati et Joelle Paris, « New application of the Julia olefination for the synthesis of Tyr-Gly E-alkene and carba isostere pseudopeptides », Tetrahedron Letters, vol. 40, no 31, , p. 5705–5707 (ISSN0040-4039, DOI10.1016/s0040-4039(99)01139-9, lire en ligne, consulté le ).
Cécile Charrier, Marie-Virginie Ehrensperger, Maxime Dahan et Sabine Lévi, « Cytoskeleton Regulation of Glycine Receptor Number at Synapses and Diffusion in the Plasma Membrane », The Journal of Neuroscience, vol. 26, no 33, , p. 8502–8511 (ISSN0270-6474 et 1529-2401, DOI10.1523/jneurosci.1758-06.2006, lire en ligne, consulté le ).
Cécile Charrier, Patricia Machado, Ry Y. Tweedie-Cullen et Dorothea Rutishauser, « A crosstalk between β1 and β3 integrins controls glycine receptor and gephyrin trafficking at synapses », Nature Neuroscience, vol. 13, no 11, , p. 1388–1395 (ISSN1546-1726, PMID20935643, DOI10.1038/nn.2645, lire en ligne, consulté le ).
Cécile Charrier et Franck Polleux, « Rôle de la duplication partielle du gène SRGAP2 dans l’évolution et le développement du cerveau humain », médecine/sciences, vol. 28, no 11, , p. 911–914 (ISSN0767-0974 et 1958-5381, DOI10.1051/medsci/20122811003, lire en ligne, consulté le ).
Matteo Fossati, Rocco Pizzarelli, Ewoud R. Schmidt, Justine V. Kupferman et C. Charrier, « SRGAP2 and Its Human-Specific Paralog Co-Regulate the Development of Excitatory and Inhibitory Synapses », Neuron, vol. 91, no 2, , p. 356–369 (ISSN1097-4199, PMID27373832, PMCID5385270, DOI10.1016/j.neuron.2016.06.013, lire en ligne, consulté le ).