En 1825, un incendie brûle une grande partie des archives communales, limitant de fait la retranscription historique de la commune. Néanmoins, en 1764, le village comportait environ 76 bourgeois répartis en 15 foyers[1]. Ce nombre passe à 94 en 1798[2] puis 101 en 1850[2].
Cremin, doit son nom au marais, maintenant asséché, qui l'entourait au nord et à l'est, où coulait le Riondet, ruisseau maintenant enterré. Originellement appelée Crêt-Marc, soit « le Crêt sur le marais », La commune s'est ensuite appelée Cumar, puis Cremin[4]. En 1365, le registre paroissial utilise le nom Cremyn[2].
Héraldique
Blason
Coupé d'argent et de sinople, à une faux et un fléau d'or brochant en sautoir, une gerbe du même brochant sur le tout[5]
Détails
Les armoiries de la commune sont celles du canton de Vaud, auxquelles on a retiré la devise Liberté et Patrie pour remplacer par des symboles représentatifs de l'activité locale : l'agriculture[1]. Les armoiries de la commune sont adoptées et approuvées par le canton de Vaud en 1930[1].
Géographie
La surface totale de la commune de Cremin représente 165 hectares qui se décomposent en : 11 ha de surfaces d'habitats et d'infrastructures, 112 ha de surfaces agricoles, 42 ha de surfaces boisées et enfin moins d'un hectare de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2004, les aires industrielles et artisanales représentent moins de 1 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 2,42 %, les routes et infrastructures de transport 4,24 %, les zones agricoles 46,06 % et les zones arboricoles et viticoles moins de 1 %.
Le territoire communal se trouve sur le plateau suisse, dans la région de la Broye entre les vallées de la Broye et de la Mentue, principalement sur un haut plateau situé à une altitude moyenne de 640 mètres. Les frontières communales se trouvent sur la crête surplombant la vallée de la Broye (à l'est) et le vallon de Vaux (au sud). Au sud du village de Cremin se trouve la forêt de l'Envuissel à 656 mètres d'altitude, alors que le point culminant de la commune se trouve sur la colline du Petit Crêt, au nord du village à 670 mètres.
En plus du village de Cremin, la commune compte plusieurs exploitations agricules dispersées.
En 2000, la population de Cremin est composée de 25 hommes (49 %) et 26 femmes (51 %). La langue la plus parlée est le français, avec 47 personnes (94 %). La deuxième langue est l'allemand (3 habitants ou 6 % de la population). Il y a 49 personnes de nationalité suisse (98 %) et une personne étrangère (2 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 43 personnes (86 %), suivie des catholiques (4 paroissiens ou 8 % de la population). 3 personnes (6 %) n'ont aucune appartenance religieuse[9].
La population de Cremin est de 101 habitants en 1850. Elle reste stable pendant vingt ans puis baisse à 45 habitants en 1980. Elle remonte légèrement depuis à 52 habitants en 2010. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Cremin entre 1850 et 2010[10] :
Sur le plan communal, Cremin est dirigé par une municipalité formée de 3 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif[13].
Économie
De nos jours encore, l'économie locale est principalement tournée vers l'agriculture, l'arboriculture et l'élevage. Contrairement à la plupart des communes voisines, aucune zone d'habitation n'a été créée à Cremin à la suite de plans de zones très restrictifs. La seule entreprise installée sur place est un swin golf de 18 trous. Il y a aussi un café-restaurant[14].
Transports
Au niveau des transports en commun, Cremin fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Deux bus de CarPostal s'y arrêtent : celui reliant Moudon à Lucens[15] et celui reliant Cheiry à Granges-près-Marnand[16]. Le village est aussi desservi par les bus sur appel Publicar, qui sont aussi un service de CarPostal[17].
Références
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Cremin » (voir la liste des auteurs).
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Roger Bastian, Charles Kraegeet al., Les communes vaudoises et leurs armoiries, t. 3, Chapelle-sur-Moudon, Ketty & Alexandre, , 165 p. (ISBN2-88114-037-8), p. 100-101