Les Vert'libéraux (Parti vert'libéral, pvl ; en allemand : Grünliberale Partei, glp ; en italien : Partito Verde-Liberale, pvl ; en romanche : Partida Verda-Liberala, pvl) sont un parti politiquesuisse. Il existe des sections dans tous les 26 cantons suisses[7].
Positionnement politique
Les Vert'libéraux sont un parti du centre[8], et donc un peu plus à droite que les Verts. La Confédération en bref 2018 les situe sur le flanc gauche du centre, à la gauche du Parti démocrate-chrétien, devenu Le Centre[9].
Ils se présentent comme un parti qui s'engage pour le développement durable en tenant compte « dans une même mesure des objectifs sociaux, économiques et écologiques »[10],[11].
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En 2004, Martin Bäumle est président des Verts zurichois depuis 1998 (co-président à partir de 2002) et candidat à sa succession[13]. Balthasar Glättli lui étant préféré lors de l'assemblée générale du parti le [14], Martin Bäumle décide de créer un nouveau parti cantonal[13]. En l'espace d'un an, près de 300 personnes rejoignent le nouveau parti[15], fondé le [14] et présidé par un trio : Martin Bäumle, Tiana Moser et Thomas Weibel. Ce schisme au sein des Verts zurichois conduit les Verts à suspendre Martin Bäumle de leur groupe parlementaire le [14],[16], puis à l'exclure, pour avoir « fondé avec Verena Diener [...] un nouveau parti cantonal qui se distancie explicitement des Verts suisses et zurichois[16] » « en qualifiant la politique des Verts de trop syndicale, trop gauchiste et trop dogmatique[14] ».
C'est au début de l'année 2006 que les Vert'libéraux participent pour la première fois à des élections communales. Si à Zurich, ils n'atteignent pas le quota de cinq pour cent de voix qui permet de siéger au Conseil communal, ils obtiennent par contre deux sièges sur 60 à Winterthour, six sièges sur 40 à Dübendorf et deux sièges sur 36 dans les villes de Uster et de Opfikon. Aux élections cantonales zurichoises du , les Vert'libéraux obtiennent 10 sièges sur 180 au Grand Conseil, relançant la discussion sur l'opportunité de transformer le parti en parti national. Cette décision est finalement prise le . et rassemble, en l'espace d'un an, près de 300 membres[15]. Le nouveau parti est présidé par un trio : Tiana Moser, Thomas Weibel et lui-même. Aux élections fédérales du , le parti décroche à Zurich trois sièges au Conseil national et un siège au Conseil des États pour Zurich le lors du second tour.
En 2009, la douzième section cantonale est Fribourg, la première section en Suisse romande. En 2010, la treizième section cantonale est celle du canton de Vaud. Elle est cofondée et présidée par Jacques-André Haury, ex-membre du Parti libéral-radical[17]. Aussi, en 2010, la quatorzième section cantonale est celle du canton de Genève créée par Laurent Seydoux. En 2012, la section neuchâteloise voit le jour en tant que quinzième aile du parti.
La représentation des Vert'libéraux au sein des grands conseils cantonaux est passé de zéro à trente-deux sièges lors des diverses élections cantonales de 2008 et 2009[réf. souhaitée]. Ils augmentent leur représentation de 60 % de 2019 à [12].
Il est par ailleurs représenté pour la première fois en 2020 au sein de l'exécutif d'une grande ville suisse, grâce à l'élection de Mauro Moruzzi à Neuchâtel[12].
↑Ces deux personnes n'ont toutefois pas été élues en tant que membres des Vert'libéraux, puisque ce parti n'existait pas aux moments de leurs élections, mais en tant que membres des Verts.
↑À l'exception de Verena Diener à Zurich, mais celle-ci est élue alors qu'elle est encore membre des Verts.
↑Etat au jour du scrutin. Les possibles modifications à la suite de retraits, de changements d'affiliation ou autres ne sont pas prises en compte. Elections prises en considération jusqu'au 20.10.2024.
↑ abc et d« Le dissident Martin Bäumle est suspendu du groupe parlementaire des Verts », Le Temps, août 2004 (date du site manifestement erronée) (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )