À vol d'oiseau, elle est située à 9,6 kilomètres au sud-est de Clermont-Ferrand[2], à 6,6 km à l'est d'Aubière[3], à 2,3 km au nord du Cendre[4] et à 30,1 km au ouest-sud-ouest de Thiers[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clermont-Ferrand », sur la commune de Clermont-Ferrand à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 563,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
Typologie
Au , Cournon-d'Auvergne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,5 %), zones urbanisées (33 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,6 %), forêts (5,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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La ville est composée des quartiers suivants :
Vieux Cournon ;
Cournon ZI ;
Le Lac ;
Les Baladères ;
Les Loubatières ;
Les Toulaits ;
Le Stade ;
La Croix Blanche ;
Le Cornonet ;
Les Vergers ;
La Motte ;
Le grand ensemble des Neuf Tours (3 tours plus anciennes et 6 autres plus modernes) ;
La Fontanille ;
La Ribeyre
La Poëlade ;
Le Grand Mail (2013) ;
Le Palavezy (2014).
Logement
En 2012, la commune comptait 9 073 logements, contre 8 301 en 2007. Parmi ces logements, 95,2 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 65,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 33,7 % des appartements[INS 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,5 %, en baisse sensible par rapport à 2007 (69,3 %). La part de logements HLM loués vides était de 16,5 % (contre 18,1 %)[INS 2].
Projets d'aménagement
La ville porte plusieurs projets urbains, tels la création de l'écoquartier du Palavezy ou la construction d'une nouvelle entrée de ville dans le secteur de « la Poëlade ». La ZAC des Toulaits est quant à elle sur le point d'être achevée[CRN 1].
Le secteur de « la Poëlade », s'étendant sur vingt hectares, étend l'entrée de ville à l'ouest. Le Grand Mail I, dont les travaux ont débuté en 2007, ont permis la construction de 76 logements, l'aménagement « d'une place publique minérale » ainsi qu'un multi-accueil de 39 places. Le Grand Mail II (2009), s'organise autour d'une voie principale et d'une coulée verte ; il mixe les habitats individuel et collectif. Une troisième phase portera sur la création d'un parc urbain de sept hectares[CRN 2].
Le Palavezy est une zone d'aménagement concerté, de type écoquartier, en cours de réalisation. La concertation s'est tenue en 2011 ; cette ZAC est créée par délibération du conseil municipal du 26 avril 2012[CRN 3]. L'inauguration a eu lieu le [20].
Depuis 2021, l'opération « Cournon Cœur de ville » vise à transformer la place Joseph-Gardet[21]. en étendant sa surface et faire émerger une nouvelle centralité. Ce nouvel espace, dénommé place de la République, sera traversé par la ligne C rénovée dans le cadre du projet métropolitain InspiRe et accueillera des commerces et de nouveaux logements[22].
Voies de communication et transports
Voies routières
Plusieurs routes métropolitaines desservent la commune[6].
La commune est traversée par la route métropolitaine (RM) 212, reliant Aubière et Clermont-Ferrand à l'ouest, Billom et à Peschadoires, près de Thiers, à l'est. Elle emprunte la route de Clermont puis l'avenue de la République et l'avenue du Pont.
À l'ouest, la RM 772 dessert les zones industrielles des Acilloux et des Manzats ainsi que la commune du Cendre. Elle croise la RM 137 offrant à la ville un accès à l'autoroute A75, au reste de l'agglomération clermontoise par la sortie 3, ainsi qu'à la Grande Halle d'Auvergne.
Le territoire communal est également traversé par les routes métropolitaines 8, 8a et 52.
Aménagements cyclables
De nombreux aménagements cyclables arpentent la ville :
M 212 vers Pérignat-sur-Allier et Saint-Bonnet-lès-Allier ;
avenue de la Libération (chemin séparé et partagé) ;
avenue du Midi ;
M 52 (boulevards Pasteur, Émile-Roux puis Louis-de-Broglie) et vers Lempdes (chemin séparé et partagé) ;
boulevard Charles-de-Gaulle (chemin séparé et partagé) ;
Avenue Maréchal-Joffre (sens unique est-ouest) ;
Avenue Maréchal-Foch et avenue des Dômes (sens unique ouest-est) ;
ancienne D 8 en direction de Lempdes.
La voie verte « Clermont-Cournon », longeant la route métropolitaine 212, entre le carrefour giratoire Anne-Marie-Menut et l'impasse Bonnabry, a été inaugurée le . La création de cet itinéraire, qui sera prolongé jusqu'à la gare de Clermont-La Pardieu, entre dans le cadre de la réalisation d'un réseau cyclable métropolitain (C-réseau)[23].
Transport en commun
Quatre lignes du réseau urbain T2C desservent la commune. L'une de ces lignes, la ligne C, est exploitée avec des bus à haut niveau de service ; celle-ci relie Tamaris (Clermont-Ferrand) au lycée René-Descartes par la place Joseph-Gardet et fonctionne tous les jours. Les trois autres lignes desservent d'autres quartiers, mais ne fonctionnent que du lundi au samedi[24] :
inondation par crue à débordement lent de cours d'eau ;
mouvement de terrain par affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines, glissement de terrain, tassements différentiels, retrait-gonflement des sols argileux à aléa fort[7] ;
phénomène lié à l'atmosphère ;
phénomènes météorologiques (vents violents) ;
séisme : la commune est en zone de sismicité de niveau 3 ou modérée selon la classification probabiliste de 2011[7].
Risques technologiques
risque industriel : trois établissements classés Seveso seuil bas sont implantés sur le territoire communal (Caldic, Antargaz et Total Marketing Services), ces deux derniers faisant l'objet d'un plan particulier d'intervention[7] ;
rupture de barrage : la rupture du barrage de Naussac constitue un risque majeur pour la rivière Allier ;
transport de matières dangereuses (aléa + risque de rupture de canalisation de gaz naturel), autoroute A75 et voie ferrée[7].
On doit à Grégoire de Tours, dans son Histoire des Francs au VIe siècle, les premières attestations de Cournon avec les appellations de Chrononense, Chrononense monasterium, monasterium Chrononensim entre 575 et 594, et Crodomnum. On trouve ensuite les formes suivantes : Cornonensi (1030) Cornonus (1060) de Cornonio (1260) Cornonum (1286-1309) chez Ambroise Tardieu[27], Cornonium en 1392, Cournon en 1401, puis Cornon (1793).
Nom d'origine gauloise, construit sur crosno- signifiant « excavation » et un suffixe de lieu -one.
En 1997, Philippe Bet met au jour des traces de fabrication de poterie : éléments de bâti de four, outils d'enfournement, ratés de cuisson… L'ensemble du site s'étend sur 14 ha ; mais les ateliers n'apparaissent que sur un tiers de cette surface. En 2001, la question reste ouverte sur la nature des installations couvrant les deux autres tiers : dépendances et habitations, bâtiments agricoles ? Contemporains de l'atelier antérieurs ou postérieurs[32] ? Les fragments de sigillée recueillis sont insuffisants pour déterminer une réponse[33].
Moyen Âge
Le centre-ville de la cité chef-lieu est clairement marqué par son passé viticole. Très en pente, il a été fortifié au XIIIe siècle, quelques vestiges en ont été conservés (porte de la ville avec une tour carrée). S'y trouve aussi une égliseromane : l'église Saint-Martin.
Aux élections départementales de 2015, le binôme Bertrand Pasciuto - Monique Pouille, élu dans le canton, a recueilli 58,21 % des suffrages exprimés. Le taux de participation est de 53,38 %, soit 6 972 votants sur 13 072 inscrits[MIN 13].
Aux élections municipales de 2008, deux candidats s'opposaient : Bertrand Pasciuto, maire sortant, dirigeant une liste de gauche (« Cournon passion Cournon »[MIN 14]), et Pierre Cheron, tenant une liste de la majorité (« Cournon ensemble »[MIN 14]). Le premier est élu au premier tour avec 71,09 % des suffrages exprimés et 29 sièges gagnés, contre quatre pour le perdant. Près de deux tiers des électeurs ont voté[MIN 15].
Bertrand Pasciuto s'est représenté à nouveau en 2014. Le maire sortant a été réélu au premier tour avec 60,59 % des suffrages exprimés, avec 27 sièges dont cinq au conseil communautaire. Il bat Michel Renaud qui acquiert les six sièges restants. 65,40 % des électeurs ont voté[MIN 16]. En revanche, il ne s'est pas représenté en 2020[35].
En 2011, Cournon-d'Auvergne comptait 19 063 habitants[INS2 1]. Ce chiffre a été retenu pour déterminer le nombre de membres du conseil municipal ; compris entre 10 000 et 19 999, il s'élève à 33. Six, dont un d'opposition, sont élus au conseil communautaire de Clermont Auvergne Métropole.
Le conseil municipal a désigné le 28 mars 2014[CRN 5] neuf adjoints[CRN 6], sept conseillers municipaux délégués[CRN 7], dix conseillers municipaux[CRN 8] et six conseillers d'opposition[CRN 9].
Technicien en informatique Conseiller général (1998-2015) puis départemental du canton de Cournon-d'Auvergne (depuis 2015) 1er vice-président de CAM chargé des finances et du développement économique[39]
Professeur des écoles 1er Vice-président de CAM chargé des mobilités durables Président du syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération clermontoise
Instances judiciaires et administratives
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Politique environnementale
L'eau alimentant les foyers de la commune provient des puits de la rivière Allier au sud-est de la commune. Certaines rues sont alimentées par les réservoirs communaux ou de ceux de la ville de Clermont-Ferrand pour certains secteurs[CRN 10].
Les eaux usées sont traitées par les stations d'épuration de Clermont-Ferrand et du Val d'Auzon[CRN 11].
Clermont Auvergne Métropole assure la gestion des déchets et gère une déchèterie, accessible sous conditions, et permettant aux particuliers et aux professionnels de déposer des déchets de nombreux types[41].
Finances locales
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Avec 20 126 habitants en 2016, Cournon-d'Auvergne est la deuxième commune la plus peuplée du département du Puy-de-Dôme derrière le chef-lieu de département, Clermont-Ferrand, dont elle est limitrophe, mais devant Riom (19 029 habitants) et Chamalières (17 282 habitants).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 20 020 habitants[Note 5], en évolution de −0,53 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,5 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 500 hommes pour 10 657 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,4
8,6
75-89 ans
10,3
19,6
60-74 ans
22,1
18,6
45-59 ans
20,3
18,1
30-44 ans
17,0
15,7
15-29 ans
12,7
18,8
0-14 ans
16,2
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2021 en pourcentage[46]
Elle possède cinq écoles maternelles publiques : Henri-Bournel, Henri-Matisse, Léon Dhermain, Lucie-Aubrac et Pierre-Perret[47],[CRN 13], ainsi que quatre écoles élémentaires publiques : Félix-Thonat, Henri-Bournel, Léon-Dhermain et Lucie-Aubrac[47],[CRN 13].
Avant 2013-2014, la semaine scolaire se composait de quatre jours (lundi, mardi, jeudi et vendredi)[CRN 14]. De 2013-2014 à 2017-2018, 4,5 jours été programmés (lundi-mardi, mercredi matin, jeudi-vendredi). Depuis 2018-2019, le passage à quatre jours (avant 2013-2014) est revenu[réf. souhaitée].
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La ville dispose d'installations sportives à l'est :
le lac de Cournon-d'Auvergne, situé à l'extrémité est et à proximité de la rivière Allier (canoë-kayak) ;
le stade de la Plaine de Jeux.
Le long de l'avenue de l'Allier, la commune disposait d'une piscine Tournesol avenue de l'Allier. Trop vétuste, elle a été fermée le soir du 21 janvier 2011 et démolie en 2013[48]. La piscine L'Androsace, gérée par Clermont Auvergne Métropole, la remplace. Ouverte le 29 janvier 2011[49], elle comprend trois bassins[CRN 16].
La ville possède un club de football, le Football Club Cournon-d'Auvergne et un club de handball, le Handball Club Cournon d'Auvergne (qui évolue en Pro League en 2024-2025).
Médias
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Cultes
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Économie
Revenus de la population et fiscalité
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En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 30 914 €, ce qui plaçait Cournon-d'Auvergne au 14 209e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[INS2 2].
Emploi
En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 12 115 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 63,7 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs[INS 3].
On comptait 8 977 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 7 799, l'indicateur de concentration d'emploi est de 115,1 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 4].
En fonction de la catégorie socio-professionnelle, la majorité des 8 678 actifs étaient des employés (2 706), suivis par les professions intermédiaires (2 376) et les ouvriers (1 949). Sur les 7 725 actifs possédant un emploi, cet ordre demeure inchangé[INS 5].
La répartition des 8 852 emplois par catégorie socio-professionnelle et par secteur d'activité est la suivante :
Répartition des emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2012
La commune affiche un fort taux d'emplois dans le secteur du commerce.
7 191 des 7 799 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 92,2 %) sont des salariés[INS 8]. 74 % des actifs travaillent hors de la commune du résidence, en grande partie dans une autre commune du département[INS 9].
Entreprises
Au , Cournon-d'Auvergne comptait 997 entreprises : 77 dans l'industrie, 109 dans la construction, 647 dans le commerce, les transports et les services divers et 164 dans le secteur administratif[INS 10].
Elle dispose d'un important tissu industriel et commercial et abrite le siège de 14 grandes entreprises (réalisant plus de 10 M€)[50]
En outre, elle comptait 1 221 établissements[INS 11].
Agriculture
Au recensement agricole de 2010, la commune comptait 12 exploitations agricoles, un nombre en nette diminution par rapport à 2000 (18) et à 1988 (21). La commune était orientée dans les céréales et les oléoprotéagineux[51].
La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 587 hectares en 2010, dont 585 ha sont allouées aux terres labourables[51].
Industrie
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Zones industrielles de la commune : le long de la D 772.
Commerce et services
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La base permanente des équipements de 2014 recense 92 commerces : quatre supermarchés, deux grandes surfaces de bricolage, une supérette, sept boulangeries, cinq boucheries-charcuteries, une poissonnerie, quatre librairies-papeteries ou vendeurs de journaux, seize magasins de vêtements, huit magasins d'équipement du foyer, un magasin de chaussures, sept magasins d'électroménager et de matériel audio/vidéo, neuf magasins de meubles, trois magasins d'articles de sports et de loisirs, sept drogueries/quincailleries, une parfumerie, une horlogerie/bijouterie, sept fleuristes, cinq magasins d'optique et trois stations-service[52].
Tourisme
Au , la commune possédait un hôtel deux étoiles de 13 chambres[INS 12] ainsi qu'un camping trois étoiles (Le Pré des Laveuses[CRN 17]) avec 145 emplacements[INS 13].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Cournon-d'Auvergne possède trois édifices dans la base Mérimée[53] :
château de Sarlièves (XVIIe siècle) : inscrit aux monuments historiques le 5 mars 1992[54] ;
église Saint-Martin (XIe siècle) : classement aux monuments historiques le 14 septembre 1912[55] ;
château de la Ribeyre (XVIe et XVIIe siècles) : inscrit aux monuments historiques le 20 février 1980[56].
Infrastructures culturelles
La Coloc' de la culture, espace culturel géré par la municipalité.
Des cépages anciens ont été replantés, sur le plateau des Vaugondières, au-dessus de la plaine de Sarliève sur sept hectares. La première vigne conservatoire avait été créée à Authezat mais les conditions n'étaient pas idéales, et c'est donc à Cournon qu'un nouveau vignoble conservatoire a été installé : Epinou noir, Canari noir, Grec rouge, Gamay fréaux noir, Valdiguié noir, Chanis gris, Gouais blanc, Limberger noir, Portugais bleu noir, Muscat à petits grains blancs ou encore saint-pierre doré blanc[58],[59].
Personnalités liées à la commune
La famille de Strada qui régna sur la commune entre le XVIe et le XVIIIe siècle, proche des Habsbourg et dont Valéry Giscard d'Estaing est issu.
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De gueules à la Champagne ondée d'azur,à la crosse d'or brochant sur le tout,adextrée d'une croix ancrée et senestrée d'une couronne de lauriers le tout du même.
A la découverte de Cournon-d'Auvergne, Cournon, , 35 p.
Association « Connaissance de Cournon », Histoire d'école, mémoires d'école, une longue marche : en France et à Cournon, Cournon, , 231 p. (ISBN978-2-9538377-1-1)
Association Connaissance de Cournon, Histoire de la musique à Cournon : de 1846 à nos jours, Cournon, , 115 p. (ISBN978-2-9538377-0-4)
Association Connaissance de Cournon, Les plantes médicinales à travers le temps : simples et drogues à Cournon, Cournon d'Auvergne, , 126 p.
Frédéric Lécuyer, Cournon nature : entre Val d'Allier et Côteau secs, Cournon, Mairie de Cournon, , 38 p.
Association « Connaissance de Cournon », Cournon d'Auvergne : archéologie, histoire, visite guidée, promenade, Cournon, , 128 p.
Adeline Guièze, Le chapitre et les chanoines de Saint-Martin de Cournon : 1665-1790, Clermont-Ferrand, Université Blaise Pascal, , 197 p.
Emilie Guillaume, La Justice et le Droit à Cournon d'Auvergne au XVIIIe siècle, Clermont-Ferrand, Université d'Auvergne, Clermont 1, , 105 p.
Association « Connaissance de Cournon », Charte de Cournon : 750ème anniversaire du 10 au 21 mai 1994, Cournon, , 35 p.
Pierre Pascuito, Cournon d'Auvergne : images du passé, Cournon, Association A la recherche du passé de Cournon, , 125 p.
Pierre Pascuito, La Grandeur de Cournon-d'Auvergne : de l'Antiquité à l'an 2000, G. de Bussac,
Marcellin Boudet, Cournon, ses franchises et ses chartes (avant 1244 et mai 1244) : chartes de coutumes d'Auvergne inédites, Paris, Champion, , monographie imprimée, 26 cm (lire en ligne)
Jean Pinguet, Notice sur un crâne ancien de la race de Cro-Magnon, découvert à Cournon (Puy-de-Dôme), en 1889, Clermont-Ferrand, impr. moderne A. Dumont, , 15 p. (lire en ligne)
Amable Trincard, Notice historique sur la commune de Cournon avec la description de son territoire, servant de statistique, Clermont-Ferrand, Mont-Louis, , 32 p.
Amable Trincard, Notice historique sur le monastère de Cronome ou Cronosme, en Auvergne, au lieu dit la Nef ou Naud, commune de Cournon (Puy-de-Dôme) (époque du moyen-âge), Clermont-Ferrand, Mont-Louis, , 16 p.
Guillaume-Henri Dourif, Notes sur les églises de Cournon, Clermont-Ferrand, M. Bellet & fils, , 43 p.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Clermont-Ferrand comprend une ville-centre et 16 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Les risques sur Cournon-d'Auvergne », sur georisques.gouv.fr, Ministère de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques (consulté le ).
↑Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire Historique du département du Puy-de-Dôme, p. 151
↑Richard Delage, « Essai de caractérisation de la période d'activité du centre de production des Queyriaux (Puy-de-Dôme) à partir de la sigillée moulée », RACF, t. 40, , p. 115-132 (ISSN1951-6207, lire en ligne, consulté le ).
↑Philippe Bet, Gilbert Boudriot, Christophe Chappet et Pierre Vallat, « Un nouveau centre de production de céramique sigillée en Gaule. Le site des Queyriaux à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme) », dans Lucien Rivet (éd.), Actes du congrès d'Istres, 21-24 mai 1998, Marseille, Société française d'étude de la céramique antique en Gaule, (lire en ligne), p. 263-269.
↑Anne Bourges, « Droite au premier tour, demi-tour au second et quelques enseignements : la gauche reprend les devants », La Montagne, , p. 22 (édition de Clermont-Métropole).