Le Coronavirus du syndrome de la diarrhée aiguë porcine (ou SADS-CoV, pour "Swine acute diarrhea syndrome coronavirus") décrit chez le porc en Chine en 2016 [1],[2] est un coronavirus, appartenant à l'espèce apparenté au Rhinolophus bat coronavirus HKU2[3] dans le genre Alphacoronavirus. Il cause des diarrhées aiguës et très contagieuses chez le porc.
Le virus serait transmis par les excréments de chauves-souris du genre Rhinolophes aux porcs[3].
Les symptômes sont les mêmes que ceux induits par le virus de la diarrhée épidémique porcine ; le pathogène est hautement virulent, et hautement pathogène chez les porcelets de moins de 5 jours (ils meurent avec une probabilité de 90%).
Puis de à , aucun nouveau cas de SADS n'a été signalé dans les élevages porcins du Guangdong.
La maladie est réapparue en (on parle de maladie ré-émergente), confirmée par des analyses d'échantillons intestinaux prélevés chez des porcelets malades[4]. Une enquête sérologique faite sur le sérum des truies laisse penser que le SADS-CoV était présent dans cet élevage ; l'homologie et l'analyse phylogénétique du génome entier de ce virus ont montré que la souche SADS‐CoV réémergente partageait des identités de séquence élevées avec les souches SADS‐CoV existantes[4]. Cette épidémie porcine doit donc être considérée comme latente ou potentiellement réémergente[4].
Écoépidémiologie
Selon les données disponibles en 2020, ce coronavirus ne peut pas infecter les humains[5],[6],[7],[3]. Il reste à surveiller, car en mutant il pourrait devenir contagieux pour d'autres espèces (dont pour l'homme éventuellement)[8]. Et les élevages industriels de porcs étant nombreux, cet animal pourrait faire un bon creuset pour une recombinaison virale dangereuse, par exemple avec du SARS-CoV-2)[8].
Génétique
La souche nouvelle baptisée SADS-CoV, identifiée chez le porc en Chine, est un Alphacoronavirus[3],[4].
↑ a et b(en) Khan Sharun, Ruchi Tiwari, Mohd. Iqbal Yatoo et Shailesh Kumar Patel, « Antibody-based immunotherapeutics and use of convalescent plasma to counter COVID-19: advances and prospects », Expert Opinion on Biological Therapy, vol. 20, no 9, , p. 1033–1046 (ISSN1471-2598 et 1744-7682, DOI10.1080/14712598.2020.1796963, lire en ligne, consulté le )