Fabrication de moteurs et de turbines, à l'exception des moteurs d'avions, de véhicules automobiles et de motocycles (d)[2], Fabrication de moteurs, de génératrices et de transformateurs électriques (d)[2] et industrie électrique (d)[3]
En 1900, Brown Boveri confie à un de ses jeunes ingénieurs, Paul Desombre, centralien (promotion 1894)[14], la direction de sa filiale française Compagnie Électro-Mécanique[5],[14], ce qui marque le début de l'essor de l'entreprise. Il reste à sa tête de 1900 à 1940[5].
Les turbines du paquebot France étaient de construction CEM (CEM-Parsons de 160 000ch).
En 1977, l'effectif de la CEM était de 11 000 personnes dont 1 000 ingénieurs. Le chiffre d'affaires était de 2 milliards de francs dont environ 25 % à l'exportation. Les moyens de production étaient répartis sur 12 usines en France et 16 ateliers de réparation (REPELEC). Le réseau commercial était constitué d'une trentaine d'agences en France et d'environ 190 bureaux de vente dans le monde[21].
Reprise par Alsthom
En 1977, au plus fort du programme français de développement de l'énergie nucléaire, BBC cède la branche électronucléaire de CEM à Alsthom qui reprend l'usine du Bourget[9], spécialisée dans la production des grosses turbines à vapeur et des gros alternateurs équipant les centrales nucléaires[22],[23].
La reprise par Alsthom[24] s'achève en 1983[22], lorsque BBC vend la plus grande partie des activités restantes de CEM. Une petite partie, l'appareillage électrique et les petits moteurs électriques fabriqués à Lyon, ainsi que quelques activités commerciales et d'Ingénierie, restent au sein de BBC.
Direction
De 1971 à 1983, le président-directeur général de l'entreprise était Roland Koch[25].
Implantations industrielles
Selon le répertoire du Groupe BBC Brown Boveri de janvier 1983[26].
Traction (TCO Traction CEM-Oerlikon), filiale : Paris (rue du Rocher, 8e), usines d'Ornans (moteurs) et de Villeurbanne (électronique, avenue du Bel-Air)
Équipements, produits et composantsélectroniques : Paris (rue du Rocher, 8e – Tour Courcellor, rue Curnonsky, 17e), Asnières, usine de Villeurbanne (rue Alfred-de-Musset)
L'ancienne usine Hoover du Havre (filiale de la CEM, fermée en 1964) devient un « espace artistique » à la fin de travaux prévus en 2014-2015.
↑ a et bCécile Katz, Jean-Pierre Elie, Dominique Hervier, Pierre Tourneboeuf, Seine-Saint-Denis : Territoire d'usines, Creaphis éditions, 2003, 216 p. (ISBN2913610307 et 9782913610309) [lire en ligne], p. 68.
Une fois le site fermé, l'usine du Bourget a été démolie en 1996 et les terrains reconvertis en zone d'habitation.
↑ a et bLéon Guillet, Cent ans de la vie de l'École centrale des arts et manufactures — 1828-1929, Paris, Éditions artistiques de Paris, , 417 p. (lire en ligne), p. 295, 298.
↑Jacques Marseille, Albert Broder, Félix Torres, Alcatel-Alsthom – Histoire de la Compagnie Générale d’Électricité, éd. Larousse, Paris, 1992, 479 p. (ISBN9782035232304), p. 404.
↑Patrons de France – Système d'information sur le patronat français, XIXe – XXe siècles, « Koch, Roland (1916-1991) », sur patronsdefrance.fr, Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes – CNRS/ ENS-Lyon/université Lumière Lyon2 (consulté le ).
↑Dernier en vigueur avant le rachat de CEM par Alsthom : (de + fr + en) Adressenverzeichnis – Listes d'adresses – List of adress : Europa – Frankreich, Baden, BBC Aktiengesellschaft – Brown, Boveri & Cie, janvier 1983, chap. 109, p. 59-82.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(collectif), Emploi de la turbine à vapeur pour la propulsion des navires, éd. Parson – Compagnie Électro-Mécanique, 1905.
(collectif), La Conduite électrique des fours triphasés à arcs, Compagnie Électro-Mécanique, Siège social : 12 rue Portalis, Paris 8e, 1926.
(collectif), La Belle histoire de la Compagnie Électro-Mécanique (CEM), éd. Sodico, Paris, 1950.
Jean-Marc Huguet (préface de Anne Vincent-Buffault), La Formation d'une élite ouvrière – Industries électrique et gazière, 1940-1970, éd. L'Harmattan, coll. « Histoire et mémoire de la formation », Paris, 2005, 319 p. (ISBN2747577171 et 9782747577175) [lire en ligne], p. 79-81.