La commune bénéficie depuis 1850 d'une station hydrologique sur le Loir : la hauteur maximale instantanée, relevée à Cloyes-sur-le-Loir le , est de 0,891 m[2].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Selon une théorie, déjà fort ancienne, de nombreux toponymes, analogues à Cloyes ou Clayes , auraient Cleta, terme celtique, pour origine. Jadis Cloie (mot du XIIe siècle), remonte bien à Cleta (claie, lieu clos) fabriqué à partir, le plus souvent, de l'entrelacement de lames de bois, mais également de brins d'osier[3].
L'ancien prieuré bénédictin de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron fut fondé en 1115[1]. L'église de Cloyes servit de halte aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle[réf. nécessaire]. En 1212, le jeune berger Estienne rassembla des jeunes (ou pauvres) de la région pour ce que l'on appela la croisade des enfants[réf. nécessaire]. Légende ou réalité, Estienne de Cloyes est longuement intégré dans le documentaire La croisade des enfants de Martin Papirowski(de) en 2020.
Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la Guerre civile espagnole, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[4], dont Cloyes-sur-le-Loir[5]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[6]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[7].
Le , Cloyes-sur-le-Loir est intégrée à la commune nouvelle de Cloyes-les-Trois-Rivières dont elle devient le chef-lieu, avec statut de commune déléguée[8].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 833 habitants, en évolution de +5,24 % par rapport à 2009 (Eure-et-Loir : +1,94 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Manifestations culturelles et festivités
Chandeleur dans la rue : tous les ans en février, organisée par l'association Loups et Confettis
Carnaval participatif : tous les ans, en mars, organisé par l'association Loups et Confettis.
Bal festif : tous les ans, en novembre, organisé par l'association Loups et Confettis.
Grande brocante et vide-greniers du 8 mai organisé par l'U.C.I.A du Pays Cloysien[16].
Les Estivales : concerts gratuits sous le kiosque du parc Émile-Zola de juillet à mi-septembre organisés par la municipalité.
Économie
Sur la commune est basée une usine de l'allemand Vorwerk, qui produit l'essentiel de ses robots cuiseurs à succès Thermomix et emploie plus de 300 personnes[17].
L'église Saint-Georges est en partie romane. Son clocher date du XVe siècle Inscrit MH (1927)[18], l'abside du XIIe siècle a été restaurée. On peut y voir une statue de saint Jacques en pierre du XIIe siècle ainsi qu'un Christ en bois du XVIe siècle.
Four à chaux, rue Jean-Chauveau (propriété privée), important four à chaux industriel de la fin du XIXe siècle, installé à flanc de coteau, parfaitement conservé et entretenu par ses propriétaires, sa cheminée et son gueulard sont visibles plus haut, avenue du 11-Novembre, en face du cimetière communal.
Personnalités liées à la commune
Pierre Louis François Silly (1747-1809), général de brigade de la Révolution française, mort à Cloyes-sur-le-Loir ;
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, Société des antiquaires de l'Ouest, , p. 130.
↑Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps, no 44, , p.43 (lire en ligne).