La filiale des « chantiers de la Baltique » de Nikolaïev qui construisit les Gagara et Outka ;
L’entreprise « Nobel & Lessner » de Reval qui construisit les Tigr, Lvitsa, Pantera, Leopard, Tour, Edinorog, Iaguar, Zmeïa, Kougar et Yaz ;
Le « chantier naval » de Nikolaïev qui construisit les Bourevestnik, Orlan, Lebed et Pelikan.
Sous-marins
L’État russe commanda 24 sous-marins, quatre ne seront jamais achevés : le Forel, Yaz, Lebed et Pelikan. Douze sont commandés par la flotte de la Baltique et six par l’escadrille de Sibérie qui intègre l’escadrille de la Baltique en mars 1915. Les sous-marins sont achevés entre 1915 et 1917 ; tous possédaient deux moteurs Diesel de différentes puissances et 2 moteurs électriques de 450 ch. L’armement se composait d’une mitrailleuse pour chaque sous-marin, de canons et torpilles. Pendant sa construction l’Erch fut transformé en mouilleur de mines. Le tableau ci-dessous présente les 20 bâtiments entrés en service actif :
Le Bars disparait le dans le golfe de Finlande, probablement près de Norrköping. Il effectuait une mission de reconnaissance le long des côtes suédoises au côté d’autres sous-marins. Les causes du naufrage sont incertaines, peut-être des mines, peut-être a-t-il été coulé par la flotte allemande. Certaines sources suggèrent qu’il ait été éperonné et coulé par erreur le 21 mai par un destroyer russe. Il a été trouvé plus tard en par l’administration maritime suédoise dans la mer Baltique[2].
Les Gepard et Lvitsa disparaissent aussi en 1917 en mer Baltique. L’Edinorog sombre en 1918 lors de la croisière blanche de Helsinki à Kronstadt. Le Bourevestnik et l’Outka sont évacués avec l’escadre russe et finissent à Bizerte, en Tunisie, internés par la Marine française en 1920. Les Vepr, Ougor et Kougar sont retirés du service en 1922 ; les Volk, Zmeïa et Tigr en 1935. Le Rys sombre en 1935, il est renfloué la même année. Le Leopard et le Tour sont retirés du service en 1940, le Pantera en 1955.