Charles François Louis Caillemer

Charles François Louis
Caillemer
Fonctions
Président
Académie du Var
à partir de
Membre du Tribunat
Membre du Conseil des Anciens
Député français
Biographie
Naissance
Décès
(à 85 ans)
Château de Breuilly,
Saint-Louet-sur-Vire
Surnom
Caillemer, le Bailli
Nationalité
Activités
Famille
Frère de Louis Caillemer
Fratrie
Autres informations
Distinction

Charles François Louis Caillemer, né le à Carentan, mort le au château de Breuilly à Saint-Louet-sur-Vire, est un magistrat et homme politique français.

Biographie

Vie familiale

Charles François Louis Caillemer naît à Carentan le . Il est le fils de Jean François Léonor Caillemer (Carentan, - ✝ Carentan, ), procureur au bailliage de Carentan et associé d'une société de négoce de bestiaux sur le ferage[1] de Carentan et de Louise Françoise Elisabeth, fille de Charles Ferrand, sieur des Landelles, greffier aux bailliage et vicomté de Carentan.

Charles François Louis a trois frères plus jeunes que lui : Louis, Jean François et Frédéric Auguste. En 1789 et 1790, des surnoms sont donnés à ses frères pour se distinguer de lui dans les nominations administratives de Carentan. Louis (receveur du contrôle à Prétot) est surnommé Caillemer-Amyot, Jean François (greffier du juge de paix) est surnommé Caillemer du Longprey et Frederic Auguste (ex gendarme rouge de Lunéville, réformé avec toute sa compagnie des anglais le 1er avril 1788) est surnommé Caillemer du Ferage.

Charles François Louis épouse, le (Carentan), Michelle Gabrielle Françoise Aubry ( ✝ 1802), dont :

Veuf, il se remaria en 1803 avec Adrienne Le Tellier, dont :

  • Ferdinand Louis (né en 1808), propriétaire-agriculteur à Breuilly près de Tessy, sans postérité.

Il passe ses derniers jours au château de Breuilly (Saint-Louet-sur-Vire) et meurt le à 85 ans.

Vie publique

Il est avocat au bailliage de Carentan et bailli du duché de Coigny, alors que la Révolution française éclate.

Procureur-syndic à Carentan, il est nommé successivement président de l'administration centrale du département de la Manche, puis juge au tribunal de cassation.

Élu, le 25 germinal an VII (14 avril 1799), député de la Manche au Conseil des Anciens, il y appuie la création d'une marine auxiliaire. Il exerce ces dernières fonctions à l'époque du 18 brumaire. Il prend souvent la parole et contribue à sauver par ses efforts les naufragés de Calais, émigrés jetés sur les côtes par une tempête.

Il se montre favorable à la politique de Bonaparte, qui l'admet, le 19 brumaire an VIII, dans la Commission intermédiaire dite « des Vingt-cinq », formée de ses partisans au sein des deux conseils et chargée de préparer, sous la direction du général Bonaparte, la future constitution de l'an VIII.

Puis, le 4 nivôse an VIII, il entre au Tribunat, où il se prononce contre le Code civil et en faveur des tribunaux spéciaux.

Son rôle parlementaire terminé, Caillemer est nommé, le 20 prairial an XI, commissaire général de police à Toulon, fonctions qu'il exerce jusqu'à la première Restauration.

À cette époque il revient se fixer à Saint-Lô, où le règne des Cent-Jours vient le rappeler à l'activité en l'envoyant à Rennes comme lieutenant-général de police () avec autorité sur toute la Basse-Normandie et une partie de la Bretagne. Lors de la seconde Restauration, il rentre dans la vie privée et se fait inscrire au tableau des avocats près le tribunal de Saint-Lô, où il ne tarde pas à prendre le premier rang.

En 1830, il accepte du gouvernement de Juillet les fonctions de juge de paix du Canton de Tessy-sur-Vire, où il est allé se fixer par suite du mariage de son plus jeune fils. Il reçoit alors la décoration de la Légion d'honneur, puis se démet de ses fonctions en 1841.

Fonctions

Distinctions

Notes et références

  1. « Lexique de l’ancien français, ferage : lieu où se tenait la foire. », sur fr.wikisource.org
  2. Dossier administratif SHD 2Ye 2632 et histoire familiale

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes