Charles François Louis a trois frères plus jeunes que lui : Louis, Jean François et Frédéric Auguste. En 1789 et 1790, des surnoms sont donnés à ses frères pour se distinguer de lui dans les nominations administratives de Carentan. Louis (receveur du contrôle à Prétot) est surnommé Caillemer-Amyot, Jean François (greffier du juge de paix) est surnommé Caillemer du Longprey et Frederic Auguste (ex gendarme rouge de Lunéville, réformé avec toute sa compagnie des anglais le 1er avril 1788) est surnommé Caillemer du Ferage.
Charles François Louis épouse, le (Carentan), Michelle Gabrielle Françoise Aubry ( ✝ 1802), dont :
Jean Charles François (°1782 - ✝ 1848), avocat à Saint-Lô, marié, le (Saint-Lô), avec Pélagie Agathe ( ✝ 1836), fille de Jean Jacques du Buisson (né le à Saint-Lô), dont :
Gustave (°1791 - ✝ 1863), lieutenant-colonel de cavalerie, entré à l'Ecole militaire de St-Cyr en 1809, il commandera le dépôt de remonte d'Auch de 1833 à 1850[2], marié en premières noces le , avec Euphrasie Marie Ursule Cauchard dont :
Oscar-Félix, marié avec Emma Remlinger.
Léonce Marié en secondes noces le , avec Marie Victoire Eléonore Garnier, fille du capitaine Louis François Garnier (né le à Dijon), dont :
Élu, le 25germinalan VII (14 avril 1799), député de la Manche au Conseil des Anciens, il y appuie la création d'une marine auxiliaire. Il exerce ces dernières fonctions à l'époque du 18 brumaire. Il prend souvent la parole et contribue à sauver par ses efforts les naufragés de Calais, émigrés jetés sur les côtes par une tempête.
À cette époque il revient se fixer à Saint-Lô, où le règne des Cent-Jours vient le rappeler à l'activité en l'envoyant à Rennes comme lieutenant-général de police () avec autorité sur toute la Basse-Normandie et une partie de la Bretagne. Lors de la seconde Restauration, il rentre dans la vie privée et se fait inscrire au tableau des avocats près le tribunal de Saint-Lô, où il ne tarde pas à prendre le premier rang.
↑Dossier administratif SHD 2Ye 2632 et histoire familiale
Voir aussi
Bibliographie
Émile Le Chanteur de Pontaumont, Histoire de la ville de Carentan et de ses notables d'après les monuments paléographiques, Dumoulin et E. Gouin, , 451 p. (lire en ligne)