Le Championnat de France de rugby à XV de 2e division 2011-12 dit Pro D2 2011-2012 se déroule du au . La compétition débute par une phase régulière organisée en matchs aller-retour à l'issue de laquelle l'équipe classée première est directement promue dans le Top 14. Les équipes classées de la seconde à la cinquième place s'affrontent ensuite dans une phase de play-off à deux tours dont le vainqueur obtient le second ticket pour la montée en première division. Enfin, les équipes classées aux deux dernières place sont reléguées en Fédérale 1.
Les promus en fin de saison sont le FC Grenoble, premier de la saison régulière et qui gagne là son premier trophée depuis l’époque des "Mammouths"[1] et le Stade montois, vainqueur des barrages.
Règlement
Seize équipes participent au championnat Pro D2, l'équipe classée en tête est promue automatiquement pour jouer dans le Top 14, la deuxième équipe promue est désignée à l'issue d'un tour final entre les équipes classées de la 2e à la 5e place. Celles qui sont classées aux deux dernières places sont reléguées en division inférieure.
Liste des équipes en compétition
Sur les seize équipes participant à la compétition, six ont été au moins une fois champion de France de Première Division. Aix, Albi, Auch, Aurillac, Carcassonne, Dax, Bourgoin-Jallieu, Oyonnax, Périgueux et La Rochelle n'ont jamais remporté le Bouclier de Brennus.
Champion de France de Pro D2 - Promu en Top 14 (no 1).
Participation aux phases finales de barrage pour déterminer le vice-champion, promu en Top 14 (no 2, no 3, no 4, no 5).
Descente en Fédérale 1 (no 9 rétrogradé pour raisons financières ; no 16 relégué sportivement).
R : relégués 2011 • P : promus 2011
Au bénéfice des points terrain (5 contre 4), Mont-de-Marsan devance Dax. Au bénéfice d'une meilleure différence de points générale, La Rochelle devance Carcassonne puisqu'aux points terrain et essais marqués dans leurs confrontations directes, les deux équipes s'étaient neutralisées (4 chacune pour les points, 3 pour les essais).
Attribution des points : victoire sur tapis vert : 5, victoire : 4, match nul : 2, défaite : 0, forfait : -2 ; plus les bonus (offensif : 3 essais de plus que l'adversaire ; défensif : défaite par 7 points d'écart ou moins; les deux bonus peuvent se cumuler: ainsi une équipe qui perdrait 21-24 en ayant inscrit trois essais tandis que le vainqueur a marqué 8 pénalité marquerait deux points).
Règles de classement : 1. points terrain (bonus compris) ; 2. points terrain obtenus dans les matches entre équipes concernées ; 3. différence entre essais marqués et concédés dans les matches entre équipes concernées ; 4. différence de points générale ; 5. différence entre essais marqués et concédés ; 6. nombre de points marqués ; 7. nombre d'essais marqués ; 8. nombre de forfaits n'ayant pas entraîné de forfait général ; 9. place la saison précédente ; 10. nombre de personnes suspendues après un match de championnat.
Avec le plus gros budget de Pro D2, le FC Grenoble est le favori avant le début du championnat[3]. Il devient champion de France, à l'issue d'une saison qui l'a vu s'emparer de la tête de la compétition, au soir de la onzième journée. Tandis que les quatre équipes, déjà présentes aux places qualificatives, à la fin des matchs aller, disputent les play-off d'accession.
La Section paloise en terminant à la deuxième place, obtient son meilleur classement de la saison au terme de l'ultime rencontre, bien qu'elle soit dans le Top 5 depuis la douzième journée. Au contraire de l'US Dax, leader durant six journées, qui échoue au quatrième rang, son moins bon classement de l'année. Le Stade rochelais, auteur d'un début de saison laborieux (seizième au soir de la quatrième journée), accède aux places qualificatives à la fin des matchs aller et termine cinquième. Enfin le dernier invité aux play-off est le Stade montois, qui finit troisième. Il intègre les cinq premiers le même soir que les Grenoblois, la tête du championnat, et y reste, à l'exception notable d'une période s'étalant sur trois journées au printemps, où l'US Carcassonne le déloge de la place qualificative. Les Carcassonnais, sixièmes à la fin du championnat, place qu'ils occupaient déjà à la fin des matchs aller, se sont, en effet, immiscés dans le Top 5, au soir de la vingt-sixième journée.
Les clubs du SC Albi, de l'US Oyonnax et du CS Bourgoin-Jallieu terminent immédiatement derrière ces six formations. Si Albi n'a été que sporadiquement (quatre journées seulement) dans les cinq premiers, en revanche Oyonnax a été présent jusqu'à la fin de la douzième journée dans les places qualificatives, étant même leader de la compétition durant trois journées. Alors que Bourgoin-Jallieu, sept fois dans le Top 5 lors des treize premières journées, termine neuvième. Toutefois le club est rétrogradé pour raisons financières, à l'issue de la saison[4]. Pendant que le Pays d'Aix RC, leader lors de la première journée, dans les cinq premiers les neuf premières journées, régresse et achève onzième la saison.
Dans le bas du classement, le CA Périgueux et l'AS Béziers sont en position de relégable, très tôt en saison et ne quittent plus leur situation inconfortable. Seule une série de défaites du RC Narbonne (une victoire en quinze matchs de la troisième journée à la dix-septième) leur permet d'espérer ne pas descendre à la fin du championnat. Périgueux est finalement rétrogradé alors que Béziers bénéficie de la sanction dont hérite le CS Bourgoin-Jallieu.
Les points marqués par chaque équipe sont inscrits dans les colonnes centrales (3-4) alors que les essais marqués sont donnés dans les colonnes latérales (1-6). Les points de bonus sont symbolisés par une bordure bleue pour les bonus offensifs (trois essais de plus que l'adversaire), jaune pour les bonus défensifs (défaite avec au plus sept points d'écart), verte si les deux bonus sont cumulés.
Nombre d'essais marqués : 394 (242 à domicile, 152 à l'extérieur), soit 2,3 par match
Nombre de transformations réussies : 296 (174 à domicile, 122 à l'extérieur), taux de réussite de 75,1 %
Nombre de pénalités converties : 1207 (685 à domicile, 522 à l'extérieur)
Nombre de drops inscrits : 68 (34 à domicile, 34 à l'extérieur)
Performances d'équipes
Plus grand nombre de victoires d'affilée : 8 par Grenoble (de la 13e à la 21e journée)[Note 1],
Plus grand nombre d'essais marqués par une équipe dans un match : 7 par La Rochelle lors du match contre Narbonne, le (9e journée)
Plus grand nombre d'essais dans un match : 8 lors de La Rochelle - Narbonne (54-10), le (9e journée).
Plus grand écart de points dans un match : 44 lors de La Rochelle - Narbonne (54-10), le (9e journée).
Plus grand nombre de points dans une rencontre : 92 lors de US Carcassonne - AS Béziers (47-45) le (30e journée)
Équipes invaincues à domicile : Dax, Grenoble, Pau et La Rochelle
Performances individuelles
Plus grand nombre de points marqués dans un match : 27 par Jérémy Bourlon pour Aix-en-Provence face à Pau (victoire 27-9, 9 pénalités) et par Christopher Ruiz pour Narbonne face à Albi (victoire 32-25, 8 pénalités et 1 drop), le (1re journée),
Plus grand nombre d'essais marqués dans un match : 3 par Lucas Dupont pour Grenoble face à Oyonnax (victoire 24-9), le (15e journée), puis par William Ryder pour Mont-de-Marsan face à Oyonnax (victoire 43-0), le (22e journée),
Plus grand nombre de pénalités inscrites dans un match : 9 par Jérémy Bourlon pour Aix-en-Provence face à Pau (victoire 27-9), le (1re journée).
Plus grand nombre de drops inscrits dans un match : 3 par Jérôme Bosviel pour Périgueux face à Albi (victoire 33-27), le (21e journée).
Notes et références
Notes
↑Grenoble n'a pas joué lors de la 19e journée (match reporté en raison des conditions climatiques hivernales).