De 1833 à 1848, les cantons de Saint-Jean-d'Angély et de Tonnay-Boutonne avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à 30 par département[6].
Un nouveau découpage territorial de la Charente-Maritime entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 27février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[7]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[8]. En Charente-Maritime, le nombre de cantons passe ainsi de 51 à 27.
Le canton de Saint-Jean-d'Angély est conservé mais remanié : il passe de 19 à 42 communes, issues des anciens cantons de Loulay (11 communes), de Saint-Jean-d'Angély (9 communes), de Saint-Savinien (l'intégralité des 11 communes) et de Tonnay-Boutonne (l'intégralité des 11 communes). A l'origine entièrement inclus dans l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély, le territoire de ce nouveau canton s'affranchit des limites d'arrondissements avec l'arrêté du prenant effet au [9] qui modifie le périmètre des arrondissements du département : il compte désormais 3 communes incluses dans l'arrondissement de Rochefort et 39 dans l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély. Le bureau centralisateur est fixé à Saint-Jean-d'Angély.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Caroline Aloe et Jean-Claude Godineau (Union de la Droite, 32,96 %) et Françoise Mesnard et Jacques Roux (PS, 27,77 %). Le taux de participation est de 49,83 % (10 256 votants sur 20 581 inscrits)[19] contre 50,08 % au niveau départemental[20] et 50,17 % au niveau national[21].
Au second tour, Caroline Aloe et Jean-Claude Godineau (Union de la Droite) sont élus avec 53,94 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 49,45 % (4 903 voix pour 10 176 votants et 20 580 inscrits)[22].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[23]. Dans le canton de Saint-Jean-d'Angély, ce taux de participation est de 33,06 % (7 054 votants sur 21 335 inscrits)[24] contre 33,83 % au niveau départemental[25]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Caroline Aloé et Jean-Claude Godineau (Union à droite, 39,31 %) et Michel Laporterie et Annie Poinot Rivière (DVG, 26,17 %)[24].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[26], 34,56 % dans le département[25] et 33,15 % dans le canton de Saint-Jean-d'Angély[24]. Caroline Aloé et Jean-Claude Godineau (Union à droite) sont élus avec 53,61 % des suffrages exprimés (3 417 voix pour 7 069 votants et 21 323 inscrits)[24],[27],[28].
Composition
Composition avant 2015
Le canton de Saint-Jean-d'Angély regroupait dix-neuf communes.
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
En 2021, le canton comptait 27 706 habitants[Note 2], en évolution de +3,13 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[33].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[18].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.